Le Tour Bouchon

 
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14 avril : Thaïlande Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
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13 avril J+223 : départ du Cambodge, bus de Siem Reap à Bangkok Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
A 7h30, nous attendons devant notre hôtel un minivan ou un tuktuk qui nous conduira à la gare. Nous n'avions pas imaginé qu'un scooter puisse venir nous chercher avec nos gros sacs. Pourtant, le chauffeur prend le gros sacs entre ses jambes et l'un après l'autre, sans casque, nous nous faisons conduire à l'arrêt du bus. Nous arrivons à Poipet vers midi sans encombres. Nous descendons du bus et passons la frontière à pied : poste cambodgien d'abord puis poste thaïlandais. Une grosse demie heure sont nécessaires à cette étape. Entre les deux frontières, un homme nous « récupère ». Nous nous demandons d'ailleurs souvent comment une telle organisation fonctionne : nous passons de main en main du chauffeur de scooter par le chauffeur de bus à ce nouvel homme ... On nous demande simplement de montrer notre billet et de suivre. Nous sommes parfois un peu inquiets, et il est parfois difficile d'éviter de faire du délit de faciès. Cependant, jusqu'à présent, nous n'avons jamais eu d'embrouille ...
Notre nouveau « guide » nous conduit jusqu'à un café où il nous demande d'attendre. Combien de temps, nous ne savons pas ... mais le voici qui part avec nos billets. Nous attendons, attendons et attendons ... Trois heures plus tard, nous sommes toujours au même café à espérer qu'un bus arrive. Le temps commence à se faire long et certains s'impatientent bruyamment. Nous observons calmement leurs attitudes et sommes honteux (en tant que touristes) de voir sur quel ton se font les échanges verbaux, surtout dans le sens touristes-thaïlandais.
Enfin, finalement à 16h30, nous partons. Notre bus s'arrête quelques kilomètres plus loin pour reprendre d'autres touristes ... Ça commence à faire long ...
Chemin faisant, vers 19h, la télévision du bus s'allume et nous visionnons les premières images des émeutes à Bangkok. Nous ne sommes pas très rassurés. Nous arrivons vers 20h30 et passons juste devant deux bus qui ont brûlé quelques heures auparavant sur une des grandes avenues. Nous avions décidé de nous rendre directement à Ayutthaya par train, mais à cette heure tardive et au vu des manifestations, nous préférons rester une nuit à Bangkok. Le bus nous dépose près de Khao San et alors que nous nous attendions à constater la morosité nous découvrons une ville en effervescence. Aujourd'hui et pendant 3 jours, se déroule la fête de Songkran. Les rues sont remplies de gens qui font la fête, qui affichent de larges sourires et qui s'éclaboussent d'eau. Nous sommes ravis au détail près que nous devons traverser quelques rues pour rejoindre l'hôtel que nous venons de choisir. Nous évitons les gouttes et arrivons secs !
 
9 au 12 avril J+219 à 222 : Siem Reap et les temples d'Angkor Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Il est 7H30 et nous voilà repartis pour 7 heures de bus .... Sous le poids de son âge, la clim souffle désespérément un petit filet d'air tiède et deux litres et demi d'eau plus tard, à 14h30, nous arrivons à Siem Reap en nage ! La descente du bus nous vaut un accueil héroïque. Une horde de chauffeurs de tuktuks en folie n'attend que nous qui sommes les seuls touristes du bus ... Dur dur pour nos corps fatigués d'éviter leur offre, mais dur dur pour eux aussi de nous voir prendre la tangente sous le cagnard avec nos sacs de 20 kilos. Nous parcourons 200m et dégotons un tuktuk (pas de la même bande), plus paisible, auquel nous préférons laisser nos dollars.
A ce propos, ici, même si le Riel est la monnaie locale, tout se paye en dollars : les hôtels, les restaurants, les locations de vélos. Bref, vous l'avez compris, la renommée d'Angkor a laissé des traces touristiques dans le petit village de Siem Reap qui manque aujourd'hui d'un peu d'authenticité.

Sitôt, notre choix d'hôtel fait, nous déjeunons : 15h45 ... c'est bien mérité ! Et puis, à 16h30 pris d'une frénétique envie de découvrir au plus tôt les bijoux d'Angkor, nous filons jeter notre premier coup d'œil à ces merveilles du monde. Le pot d'échappement du tuktuk siffle et en quelques minutes, nous voilà 8km plus loin en face de la muraille d'Angkor Wat, qui n'est autre que le temple le plus réputé d'Angkor. Nous ne nous arrêtons pas et filons directement au Phnom Bakleng, construit au IXème. L'ascension jusqu'au sommet sur un petit chemin en terre dans une foule de touristes ne nous réjouit pas mais la vue sur le coucher de soleil nous réconforte de ce petit effort. De loin dans la jungle, nous apercevons Angkor Wat. C'est le seul temple que nous voyons et nous ne comprenons pas bien pourquoi les autres n'apparaissent pas. Les jours suivants, nous nous apercevrons que les distances entre les temples sont trop grandes et que la végétation est trop dense pour qu'on puisse clairement identifier ces monuments du sommet du Phnom Bakleng.

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Pour la petite histoire, Angkor fut en son temps une capitale royale. Le site fut choisi pour la proximité du lac Tonlé et la fertilité des terres. Les 287 temples recensés aujourd'hui construits entre 802 et 1432 sont parsemés sur des dizaines de kilomètres carrés et à mi-chemin entre culture bouddhique et culture hindouiste. A son apogée au XIIème siécle, l'empire khmer s'élevait au rang de puissance asiatique. Angkor abritait un million d'habitants. Les demeures, les édifices publics et les palais construits pour la plupart en bois ont aujourd'hui disparu. A contrario, les temples édifiés en briques et en pierres (matériaux voués aux divinités) ont survécu et constituent aujourd'hui la face visible de cet ancien royaume. Les rois de jadis se prenant pour des Dieux, tels Suryavarman II (1112-1152) et Jayavarman VII (1181-1219) ont chacun tenté de surpasser leurs prédécesseurs par l'édification de sanctuaires de tailles, d'envergures et de symétries inégalées. Abandonnée par la cour vers 1430 en raison des attaques siamoises (i.e. Thaïlandaises), l'ancienne capitale perdra beaucoup de ses richesses et notamment de somptueux bouddhas d'or et de pierres précieuses. Envahie peu à peu par la végétation, seule une petite partie d'Angkor continuera à être fréquentée, les tigres, singes et éléphants prenant possession du reste. Des siècles plus tard, alors que les rumeurs circulent sur le vieux continent concernant l'existence de cette cité oubliée, des explorateurs occidentaux la redécouvrent et finissent au début du XXème siècle par se lancer dans sa restauration. Malgré les gigantesques travaux opérés, Angkor est, selon les spécialistes, loin d'avoir livré tous ses secrets...

Nous concernant, nous découvrons pendant 3 jours les monuments les plus fameux. Pas facile de résumer, mais voici en condensé ce que nous avons vu ...

Image4h40, notre réveil sonne. Nous avons loué hier soir deux vélos et à 5h nous voilà sur nos selles. Nous parcourons de nuit les 8km qui nous séparent d'Angkor Wat et arrivons quelques dizaines de minutes avant le lever du soleil au temple. Le lieu est somptueux et cela tient certainement au fait que les jardins qui n'ont rien de remarquable mettent en valeur les édifices. Les douves, larges de 190m, encerclent le monument sur un périmètre de près de 4 km. L'allée principale pour rejoindre le temple est longue de plus de 400mètres, juste ce qui faut pour observer l'édifice et prendre conscience de sa grandeur.
ImageAngkor Wat, construit au XIIème siècle est le plus grand et le mieux conservé des monuments. Des travaux de restauration ont d'ailleurs été entrepris par les rois khmers au XVIème siècle. Il se distingue par son orientation vers l'ouest symbolisant la mort. Ainsi certains spécialistes en ont conclu que le temple devait être à l'origine un tombeau. Le monument est grandiose. Des enceintes dans des enceintes dans des enceintes et on en passe... Des murs sculptés de bas-reliefs, des portes richement ornées et nous accédons au centre du temple juché à 55 mètres du sol. Un spectacle au levé du soleil. Jusqu'à 9h, nous sillonnons les cours et les galeries; Nous adorons.

ImageA la sortie, nous engloutissons un sandwich, « baguette - vache qui rit » en guise de petit déjeuner. Il est 9h et nous nous lançons, à vélo, dans le « grand tour », un circuit de 26Km. Premier monument atteint, le Pre Rup. Construit au milieu du Xème siècle, nous apprécions tout particulièrement la couleur rose des petites briques de cet édifice de faible taille. Un temple presque toulousain ! Nous filons ensuite au Mébon Oriental. Même époque, même style, mais encore plus petit et  peut-être muni d'escaliers un peu moins abrupts.

ImageA la sortie, nous nous rapprochons de nos vélos garés près de petites gargotes, et nous sommes hélés par des femmes qui nous proposent un déjeuner. Les prix qu'elles pratiquent sont exorbitants et en un coup de négociation, nous les divisons par deux et engloutissons un énorme plat de riz aux légumes et une bouteille d'eau d'un litre et demi. Il est midi et il fait déjà très chaud, mais nous sommes tellement enchantés que nous repartons sur les routes joyeusement. Les touristes ont presque disparu de la circulation et nous visitons le temple Ta Som quasiment seuls. Construit à la fin du XIIème siècle, ce petit temple nous paraît plus paisible que les autres. Ceci est certainement dû au fait qu'il est caché dans la forêt et ombragé. Les portes s'enchaînent les unes derrière les autres et la perspective est des plus amusantes. Nous apprécions tout particulièrement la porte au fond du temple dans laquelle un banian a bien pris racine. Selon certains archéologues (mais on s'en serait douté) retirer les arbres risquerait de faire s'effondrer les structures.

ImageUn coup de pédale sous le soleil zénithal et nous atteignons le site de Neak Pean, constitué de cinqs grands bassins asséchés en cette saison. Au centre, se dresse un sanctuaire largement baigné de mythologie hindoue. Quelques kilomètres plus loin, nous entrons dans le Preah Khan, construit un peu plus tardivement et identifié comme ayant probablement été l'ancienne résidence royale de Jayavarman VII. Ce temple, comme le Ta Som, est édifié de plain-pied, ce que nous apprécions particulièrement par cette forte chaleur. Dans la grande salle de danse aux piliers sculptés méticuleusement d'apsaras (les danseuses célestes khmères), nous nous prenons à imaginer la vie festive et animée de ce lieu 8 siècles auparavant.

Un brin sur les rotules, nous finissons notre tour en nous approchant d'Angkor Tom. Cette grande cité fortifiée s'étend sur 10km². Les remparts encadrant la totalité du site sont hauts de 8m et longs de 12km. Seules cinq portes d'une hauteur de 20 mètres les percent.
ImageAu détour d'un virage, nous découvrons au loin la porte nord et restons subjugués. Que dire de cette porte, si ce n'est qu'elle est tout bonnement pharaonique. Bordée par la jungle, devant la porte, se tiennent 54 dieux (à gauche de la route) et 54 démons (à droite). La scène représente le « barattage de la mer de lait ». Les personnages tiennent un serpent à 7 têtes et fouettent les eaux afin d'en extraire l'élixir d'immortalité. Du moins, c'est ce que dit la légende ... Quant à la porte, elle est sculptée de trompes d'éléphants et surmontée de quatre gigantesques visages de Lokesvara tournés chacun vers un point cardinal. Nous adorons et classons cette ouvre dans notre TOP3 !


Nous traversons la citadelle, faisons une petite pause « breuvage » à la terrasse des éléphants, une tribune géante dédiée aux cérémonies publiques et ressortons par la porte sud toute aussi belle. Nos vélos nous ramènent à notre hôtel (43 km dans les pattes, sous 38° humides, nous sommes séchés) et après une bonne douche froide et un plat à base de riz pris à la sauvette au marché, nous nous endormons comme des bébés.

ImageLe lendemain, nous décidons de faire cette fois avec nos vélos, le « petit tour ». Au programme, 34 kilomètres seulement pour aujourd'hui, au lieu de 43 hier, pour la visite de 5 monuments ... Nous partons vers 6h, le ventre plein en ayant salué auparavant le loueur de vélo à cause d'une crevaison. A cette heure matinale, accompagnés de la fraîcheur, nous apprécions énormément la balade. Les paysages sont sauvages et les habitants s'affairent à préparer leur journée. Nous nous dirigeons vers le Prasat Kravan. Datant du Xème siècle, édifié en briques roses et dédié à Vishnou (dieu hindou associé à la conservation et à la protection), il se compose de cinq petites tours de plain-pied alignées renfermant de jolis ornements.

ImageAprès une visite rapide, nous filons au Banteay Kdei, construit au XIIème siècle. A l'entrée comme à l'abord de chaque temple, des vendeurs d'écharpes, de cartes postales ou de livres nous accostent. Nous craquons et  achetons un livre à un jeune garçon très doux qui nous explique très bas que pour rester à ce lieu stratégique, il est obligé de donner 2 dollars US au policier qui vérifie nos tickets. Info ou intox, nous ne pouvons pas être totalement confiants en la véracité des propos tenus par l'adolescent mais restons circonspects en constatant que des pauvres gens se font de l'argent sur le dos de gens encore plus pauvres... La loi de la jungle n'a pas de limites.
Mais revenons au temple Banteay Kdei qui se dissimule dans la végétation. Les jardins sont vastes. Lions, serpents et garudas (trônent sur l'esplanade d'entrée. Les arbres ont pris possession de certains murs de ce temple qui n'a jamais été achevé et nous retrouvons toujours aussi amusés la perspective des petites portes qui se succèdent.

ImageEn quelques tours de roue, nous parvenons au Ta Phrom, non loin de là. De la même époque que le précédent, il est pris d'assaut par les arbres. Grand labyrinthe aux murs sculptés, nous sommes totalement sous le charme de la magie du lieu. Ce temple fait partie de notre TOP3 !
Nous nous arrêtons en face du Ta Keo et improvisons un pique-nique en évitant les fourmis qui piquent vraiment fort puis procédons à l'ascension de celui-ci. Des escaliers très raides nous montent au sommet de ce temple non achevé : aucun ornement n'est visible, ça change.

ImageDe retour sur nos selles, nous tirons le portrait du Thommanon et du Spean Thma et filons vers la porte ouest du Angkor Tom. Même sentiment pour que pour les portes nord et sud que nous avons admirées hier. Nous adorons ! Nous visitons le Bayon datant du début du XIIIème siècle. Nous avons du mal à lui trouver du charme. Ceci est certainement dû au fait qu'il n'est pas envahi par la végétation. Élevé, il se compose de 54 tours ornées chacune de 4 visages de Lokesvara symbolisant la puissance, l'autorité et la bienveillance. Dans des petits couloirs, les murs sont couverts de bas-reliefs dépeignant des scènes de vie quotidienne.

14h30, nos fesses ont bien du mal à s'installer sur les selles (quelques douleurs commencent à surgir), mais il est temps de parcourir les 10 km restants pour nous rendre à l'hôtel. Nous profitons de la fin d'après-midi pour trier les photos et envoyer quelques mails.

ImagePour notre dernier jour à Angkor, nous nous la jouons plus relax ... Aujourd'hui, nous profitons des services d'un tuktuk et nous rendons à une cinquantaine de kilomètres de Siem Reap : Kbal Spean qui n'est autre qu'un ensemble de sculptures sur des rochers naturels dans le lit d'une rivière. Nous y accédons en empruntant un petit chemin long de 1,5 km dans la jungle. Nous ne tentons pas le moindre écart du sentier car la forêt environnante comme quasiment partout au Cambodge est encore truffée de mines posées par les Khmers Rouges dans les années 70, 80.
 
En arrivant auprès de la rivière, nous observons en pleine nature ses sculptures mystérieuses de Vishnou, Shiva et Uma, sa bonne épouse, de nombreux animaux et surtout des centaines de lingas alignés. L'excursion est des plus sympathiques.
ImageNous reprenons notre tuktuk pour nous rendre au temple Banteay Srei, situé à 18km de là sur la route de retour vers Siem Reap. Nous tombons sous le charme de cet petit édifice dédié à Shiva. Taillé dans la pierre rose, il est recouvert de sculptures toutes plus raffinées les unes que les autres. Nous sommes unanimes et classons ce temple parmi notre TOP3 !
La chaleur est harassante et nous retournons à Siem Reap avec toutes ces belles images en tête.
 
8 au 9 avril J+217 et 218 : Phnom Penh Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Nous sommes tout de suite surpris par la dureté de cette capitale. Très animée comme ses consoeurs Saigon ou Bangkok, la chaleur y semble plus pesante, la circulation plus anarchique et chaotique, les gens beaucoup plus pauvres, souvent handicapés. Les trottoirs sont envahis de détritus, de 2 roues, de voitures ou parsemés d'habitants réparant des bricoles et les piétons sont obligés de marcher sur les routes où la circulation menace à chaque instant d'arracher tout ce qui dépasse... Cette ville s'avère très éprouvante et notre sentiment ne fait que s'accentuer quand, après avoir trouvé un hôtel et déposé nos affaires, nous visitons le mémorial Tuol Sleng, ancienne école reconvertie par les khmers rouges de 1975 à 1978 en centre de détention et « d'interrogatoire ».

ImageDes milliers d'hommes, de femmes et d'enfants furent emprisonnés puis sauvagement torturés ici par le régime des khmers rouges avant d'être exécutés brutalement et jetés dans des charniers à quelques kilomètres de la ville. Bien que seules 7 personnes aient pu sortir vivantes de ce lieu de souffrance et de mort, le site regorge de témoignages poignants et de preuves accablantes des atrocités. Les khmers rouges prenaient par exemple soin de prendre en photo leurs victimes avant et après leurs « interrogatoires ».

Malgré la dure et brutale horreur du lieu, celui-ci est conservé pour perpétrer la mémoire de ce régime sanguinaire et pour permettre au peuple une réconciliation. D'anciens tortionnaires repentis y témoignent d'ailleurs et expliquent comment ils ont pu participer à de telles atrocités.

ImageMarqués par cette visite, nous découvrons le lendemain un visage moins sinistre de la ville.
Nous passons la matinée à attendre un visa à l'ambassade de Chine en déambulant dans les petites rues très animées. Une fois nos passeports récupérés, nous rejoignons le centre ville en utilisant le taxi local, la « moto-dop ». Nous montons tous les 2 à l'arrière de cette mobylette au long siège, derrière le « pilote », sans casques.


ImageNous déjeunons chez «Friends », un excellent restaurant dirigé par une ONG donnant l'opportunité à des jeunes des rues de s'initier aux métiers de la restauration puis visitons le musée national. Majestueux d'aspect extérieur, sa cour intérieure délicieusement paisible, renferme des trésors de l'art khmer. Désireux d'en savoir plus sur ces chef-d'œuvres, nous suivons une guide francophone qui nous apporte mille et une informations sur les périodes pré-angkorienne, angkorienne et post-angkorienne mais aussi sur le Bouddhisme et l'Hindouisme.


ImageEnchantés, nous nous dirigeons vers le Palais Royal, contenant la pagode d'argent. Mais pour visiter celle-ci, il en faut justement, de l'argent et, vu le prix d'entrée, nous hésitons. Nous finissons par accepter à ouvrir le portefeuille mais sommes refoulés... Stéph porte un débardeur laissant entrevoir ses épaules et un simple châle ne suffit pas à cacher cette impudeur. Nous tournons les talons et nous baladons le long du Tonlé Sap, fleuve que nous voyons au loin se jeter dans le Mékong.

Nous marchons plusieurs heures, en passant par la gare puis le marché central. Nous visitons, juchée au sommet d'une butte, la pagode Phnom. Celle-ci abrite 4 statues du bouddha déposées, selon la légende non loin de là par le Mékong et découvertes par une femme nommée Mme Penh. Nous comprenons mieux l'origine du nom de la ville.

L'air est lourd, la ville éprouvante et en fin de journée, nous sommes épuisés. Nous achetons nos tickets de bus pour le lendemain puis mangeons et nous couchons très tôt.
 
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