Le Tour Bouchon

 
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16 avril : Hong Kong Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Fin de notre périple en Asie du sud est ! Pour la suite, voir les articles Hong Kong et Macau dans la section Chine ...
 
14 et 15 avril J+224 et 225 : Bangkok Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Arrivés du Cambodge pour Songkran ! Voici un mot festif qui désigne la fête du nouvel an bouddhique. Cette fête arrive tout juste à la fin de la saison sèche et nous tombons en plein dedans. Une fois de plus donc, nous fêtons une nouvelle année. En revanche, nous ne passons pas en 2010 mais en 2552... Ici, le calendrier utilisé n'est pas identique au notre.
ImagePendant trois jours, toute la Thaïlande (et certains pays voisins) est en effervescence : les administrations et de nombreux commerces sont fermés et tous les habitants sont dans les rues. Ils rient, ils chantent mais surtout, ils s'aspergent d'eau. Pistolets à eau, seaux, tuyaux, tout est bon pour détremper les passants. Certains sont en famille à l'arrière des pick-up et s'évertuent à arroser tout ce qui passe à proximité. A cela, ils ajoutent une pâte blanche à base de talc qu'ils étalent docilement sur tous les visages de passage. Tout le monde y a droit, sans distinction, dans la plus grande bonne humeur et délicatesse. C'est génial !!!

Les rues sont trempées, et il est impossible de sortir de l'hôtel sans être mouillé, ni sans avoir le visage couvert de pâte blanche. Ainsi, étant donné que tout déplacement est associé à une douche et à une peinture faciale, nous passons nos deux journées à faire nos lessives, vendre nos livres, préparer la suite de notre voyage etc. Et c'est pas plus mal ainsi !!!

Finalement, malgré les émeutes, la fête n'a pas été gâchée. Nous prenons le 16 au matin un vol pour Hong Kong. Nous sommes impatients de changer une fois de plus d'univers ! Nous quittons l'Asie du sud est la tête pleine de belles images.
 
18 mars au 13 avril : Vietnam et Cambodge Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
La suite de nos aventures du 18 mars au 13 avril au Vietnam puis au Cambodge ...
 
16, 17 & 18 mars, J+195 à 197 : Bangkok Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
ImageSitôt notre bus de nuit arrivé, nous passons déposer nos affaires chez Martin et Céline une nouvelle fois et sommes accueillis comme des princes avec un excellent petit déjeuner. Nous filons ensuite à l'ambassade indienne pour y déposer nos passeports que nous devons récupérer dans l'après-midi.
Puis nous nous dirigeons vers le quartier de Khao San pour faire quelques emplettes. Nous retrouvons l'activité débordante de cette mégalopole, son trafic surchargé, ses petites gargotes, ses nombreux magasins. Nous en profitons pour passer au MBK, un immense complexe de plusieurs étages, temple des bonnes affaires en tout genre. En fin d'après midi, nous passons près de 2 heures à l'ambassade indienne à attendre que l'on veuille bien nous rendre nos passeports puis nous retrouvons Martin, Céline et toute la petite famille. Nous dinons tous ensemble à l'appartement et terminons le repas avec un excellent camembert bien à point acheté par Céline dans un magasin spécialisé. Comme à la maison !

ImageLe deuxième jour, nous nous occupons cette fois-ci de notre visa népalais qui, à notre grande surprise, se fait en quelques dizaines de minutes seulement. Nous avons donc quartier libre et partons visiter de nouveau la ville. Nous nous aventurons tout d'abord sur les bords d'un canal charmant où foncent des bateaux bus. Nous sommes dans le quartier de la maison de Jim Thompson, un américain aujourd'hui disparu qui avait développé l'industrie de la soie à Bangkok après la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes donc pas surpris, au détour de venelles, de croiser des fabricants de soie ou des femmes confectionnant des draps de soie avec leur métier à tisser traditionnel.


ImageNous nous perdons avec plaisir dans ces petites rues animées, nous arrêtant ça et là, et enchainons finalement par la visite de la maison de Jim Thompson. Féru de culture asiatique, collectionneur d'art et d'antiquités, ce dernier prit un grand soin à construire son habitation, s'efforçant d'appliquer au mieux les techniques architecturales locales. Le résultat est très réussi, à la fois agréable à vivre, apaisant et raffiné.

Nous prenons un souffle de calme avant de plonger de nouveau dans l'effervescence de Bangkok pour retrouver Martin et Céline. Pour notre dernier soir avec eux, nous mangeons tous ensemble chez Crêpes § Co un restaurant servant des spécialités méditerranéennes très réussies.
Le lendemain, Martin nous accompagne à l'aéroport. Nous partons pour le Vietnam. Nous faisons nos au revoirs sur un fond de ciel pluvieux et embarquons pour Hanoï.
 
13, 14 & 15 mars, J +192 à 194 : Iles Similan – 3 jours de plongée Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

A 6h du matin un minivan vient nous chercher à notre hôtel. Nos petits yeux en disent long sur notre état d'éveil. Deux heures plus tard, nous sommes à Khao Lak, une centaine de kilomètres plus au nord. Nous avalons rapidement un petit déjeuner préparé pour nous au centre de plongée et partons en speed boat pour le parc national maritime de Similan composé de 9 îles et réputé pour être l'un des plus beaux sites de plongée d'Asie.

ImageNous glissons à une vive allure sur l'eau de la mer Andaman et une heure et demi plus tard, alors que nous venons de croiser un groupe de dauphins, nous mettons le pied à bord du bateau sur lequel nous allons rester pendant 3 jours. L'équipage est souriant et le gérant à bord, le monsieur qui fait tout et qui va s'avérer être notre moniteur de plongée est très pro et souriant. Nous sommes plus que satisfaits, d'autant plus que le paysage est splendide : d'immenses blocs granitiques plongent dans une eau cristalline et une épaisse végétation borde les plages de sable blanc. Si le paysage au dessus de l'eau ressemble à celui du dessous, c'est prometteur.

ImagePendant 3 jours nous enchainons plongée sur plongée au rythme effréné de 4 par jour avec un surplus d'une cinquième le deuxième jour. Les fonds regorgent de poissons de toutes les couleurs et à chaque plongée, nous changeons de site. C'est tout l'intérêt d'être sur un bateau. Nous croisons des  tortues, un calamar, un magnifique requin léopard, des requins pointes blanches, des poissons pierre, des hippocampes, des murènes géantes... Le tout dans un festival de coraux de toutes les formes.


ImageLe deuxième jour, après la première plongée et le petit déjeuner, nous nous faisons conduire en zodiac sur une plage de sable blanc. L'eau est chaude, turquoise, translucide et habitée de milliers de poissons. Du haut d'un rocher de granit nous admirons cette crique et en tirons quelques clichés; A notre retour au bateau nous sommes accueillis par trois tortues d'au moins 80 cm qui viennent nager avec nous. Que demander de plus !


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ImageParallèlement, à ce divertissement, nous avons décidé de passer avec Martin l'examen de l'« advanced » du Padi et nous travaillons assez ardemment. Sur l'eau, nous étudions la théorie et sous l'eau, nous pratiquons : nous apprenons à manier le compas et à nous diriger, à gérer notre flottabilité et à naviguer en observant les éléments naturels, ce qui n'est pas forcément facile, surtout de nuit ! Un échec nous vaut d'ailleurs une cinquième plongée le deuxième jour (pas plus mal...).

La vie à bord est des plus agréables; nous mangeons comme des éléphants les plats thaïlandais, consommons à volonté le café et le Pepsi disponible et dormons dans des cabines spacieuses. Rien à redire, sauf peut être sur la météo. Des nuages viennent troubler la luminosité et les fonds manquent parfois d'éclairage. Le deuxième soir, alors que nous remontons de notre plongée de nuit un orage éclate. Le vent souffle fort et les documents que nous avions laissés sur le pont s'envolent. Dans le lot, nous perdons nos billets de bus pour le retour ... Houupps, nous ne sommes pas plus affolés que ça et nous dînons debout accolés au mur de la salle télé dans la bonne humeur pour fuir la pluie entrainée par le vent sur les tables et les fauteuils.
Dimanche à 15h00, nous partons ravis en regrettant seulement que les plongeurs du bateau changent tous les jours. Nous n'avons pas eu l'occasion de créer une ambiance de vacances.

ImageNous rejoignons la côte en speedboat puis prenons un van qui nous dépose à notre « arrêt de bus » pour partir ce soir pour Bangkok. Le rendez-vous « face au garage Toyota » ressemble plus à un guet-apens qu'à une station de bus. Il est impératif de partir ce soir car Martin travaille le lendemain matin. N'ayant plus nos billets, Martin appelle l'agence qui nous les avait vendus. Celle-ci nous rassure en nous assurant que le bus est prévenu de notre problème, qu'il passera d'ici quelques minutes, qu'il est rose, a 24 places assises et porte le numéro 2.
Nous patientons donc sagement assis sur une barrière au bord de la route, le garage Toyota dans le dos et un petit supermarché en face.
Une demie heure, puis une heure, la nuit tombe doucement. Quelques bus s'arrêtent ici ou là. Mais pas pour nous. Les minutes s'égrènent. Un bus rose en direction de Bangkok passe sans s'arrêter. L'heure du rendez-vous est maintenant dépassée. Nous commençons à nous inquiéter. Le bus que nous avions réservé était le dernier au départ. Nous n'avons pas d'autre moyen de rallier Bangkok ce soir et il est impératif d'arriver demain matin...
La tension monte.
De nouveau, un bus rose passe. Steph le rattrape en courant mais celui-ci s'avère ne pas être le bon. 2 minutes plus tard, un autre bus rose pointe le bout de son capot. Numéro 2, 24 places à direction de Bangkok, c'est sûr, c'est le notre. Nous le hélons, il ralentit et nous passons à l'abordage. Mais le personnel ne semble pas très coopératif : « no ticket no bus ». Nous tentons de parlementer mais l'heure ne semble pas être à la causette. Il nous faut ce bus. Tant pis, nous sortons les grands moyens : Martin se coince dans la porte du conducteur que celui-ci tente de refermer tandis que Steph se plante devant le bus qui fait mine d'accélérer. Le temps presse, les gens poussent, le ton monte.
Le chauffeur et ses acolytes (il y a toujours plein de monde dans la cabine du chauffeur qui est séparée du reste du véhicule) ne veulent rien entendre. L'incompréhension est totale. Heureusement Martin appelle dans la plus grande hâte le centre de plongée qui parle avec le chauffeur et finit par nous dire que ce bus n'est pas le bon.
Nous abandonnons « l'attaque » et rions de la scène deux minutes tout au plus lorsqu'un bus s'arrête et nous ouvre les portes en nous demandant si nous sommes les individus qui ont perdu leurs billets ... Nous montons dans ce bus grande classe le sourire aux lèvres et profitons de la télé pour regarder un film de pseudo fiction à la thaïlandaise. A onze heures, alors que nous dormons à poings fermés, nous nous arrêtons pour dîner dans une station prévue à cet effet dont l'animation est haute en couleur pour cette heure avancée du dimanche soir.  

 
11 & 12 mars, J+190 & 191 : Ile de Kho Phi Phi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail


A 8h15 nous attendons en bas de notre hôtel d'Ao Nang, un bus qui doit venir nous chercher pour nous conduire à l'embarcadère. 8h40, toujours pas de bus et le bateau part à 9h ... Nous décidons donc de prendre un transport en commun pour nous rendre nous mêmes à l'embarcadère. Nous faisons bien car aussitôt la tong posée sur le bateau celui-ci met les voiles, ou plutôt active les machines.

ImageNous arrivons à Kho Phi Phi à 11h, posons nos sacs dans un petit bungalow bon marché et filons déjeuner sur la plage. Le village n'est plus rien d'autre qu'une enfilade de restaurants, d'hôtels et de magasins de souvenirs. Il n'y a que des touristes. Malgré ce manque d'authenticité nous ne regrettons pas d'être là car le site est splendide. Photos à l'appui !

 

ImageIl fait une chaleur inqualifiable. Vers 15h, alors que nous cherchons le moyen le plus économique et le plus pratique pour nous rendre à l'île voisine de Phi Phi Ley, nous croisons un petit capitaine souriant qui nous propose de nous conduire jusqu'à l'île pour un très bon prix. Nous acceptons, ravis, car nous sommes seuls sur le longtail boat.

 

ImageNous faisons le tour de l'île et, au détour de la petite crique de Loh Samah, nous nous jetons à l'eau pour observer la faune. Ici l'eau est très claire et les poissons viennent presque taper au carreau de notre masque. C'est tout simplement génial ! Nous traversons l'île à pied pour arriver à la très fameuse baie Maya.




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Nous rentrons en fin d'après-midi avec le large sourire de notre capitaine et admirons le coucher du soleil sur la plage.
Au moment de nous coucher, nous découvrons vite à nos dépens que non loin de notre bungalow se trouve une plage sur laquelle a lieu une « full moon party », rien d'autre qu'une boîte de nuit à ciel ouvert. Notre bungalow étant fait uniquement de bambou, l'isolation phonique ne fait pas partie du tarif et nous participons avec les oreilles une bonne partie de la nuit à ces festivités.

ImageLe lendemain, nous montons à un point de vue sur l'île, nous baignons et partons avec le bateau de 14h30 vers Phuket. La traversée a lieu cette fois sur un gros ferry et lorsque nous arrivons à l'embarcadère nous sommes accueillis par une horde de taxis. Nous prenons l'option éco en prenant un minivan puis un bus public. Nous arrivons une heure et 15 kilomètres plus tard à Kata, petit village réputé pour son tourisme familial. En quelques coups d'œil nous sommes horrifiés par le décor. Dans les bars, les Thaïlandaises attendent des clients, des restaurants sans charme proposent des pizzas ou des burgers et des magasins de souvenirs affichent des prix exorbitants. En résumé, nous sommes bien peu satisfaits d'être là et regrettons amèrement que ce petit village ait pu s'orienter vers un tel tourisme. Heureusement, Martin nous rejoint à l'hôtel à 22h (il arrive de Bangkok pour plonger durant trois jours avec nous dans les îles Similan...) et cette retrouvaille nous remet du baume au cœur. 

 
6, 7, 8, 9 & 10 mars J+185 à 189 : Ao Nang, Province de Krabi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Ayant très mal dormi, nous arrivons éreintés à la gare de Trang à 8h pétantes, heure d'arrivée prévue ! Nous sommes un peu surpris car visiblement, la ponctualité des trains ne fait pas partie des coutumes locales. Primo, nous prenons un tuktuk pour nous rendre à la gare routière. Secundo, une heure plus tard, nous prenons un bus pour parcourir une centaine de kilomètres en 2h et arrivons à la station de bus de Krabi pour reprendre, tercio, une demie-heure plus tard, un transport collectif pour nous rendre à Ao Nang. A chaque étape, nous cherchons à éviter les rabatteurs poliment et nous prenons des renseignements auprès de plusieurs personnes sur les prix des transports pour éviter les arnaques. Nous avions prévu d'aller jusqu'à Railay, situé à 20 minutes de bateau de là, mais la dernière épreuve de négociation auprès des capitaines de bateau nous paraît insurmontable. Nous sommes éreintés, épuisés, transpirants et affamés ... Bref, on n'en peut plus !!! Alors à la vue du ciel bleu (que l'on avait presque pas vu depuis l'Australie), des palmiers et de la plage, nous décidons de nous arrêter là ! Fini pour aujourd'hui : Ao Nang sera la destination finale de ces 46h de voyage depuis Paksé au Laos !
Nous commençons par nous réfugier dans un petit restaurant aéré par une brise marine. Puis après une bonne sieste, nous flânons dans les rues très touristiques de cette cité balnéaire où de nombreux magasins vendent des vêtements de contrefaçon, des montres ou des excursions.

Le lendemain matin, à notre sortie d'hôtel, nous constatons que la journée promet encore d'être très belle et que la chaleur risque d'être au rendez-vous ! A 3 euros la location pour 24 heures, ce serait trop bête de se priver d'un scooter. Ainsi, formalités remplies (en cas de pépin, tout est pour notre pomme), nous filons vers le nord sur notre deux roues visiter les environs.

ImageNous passons de plage en plage et déjeunons dans un petit restaurant : au menu, soupes au lait de coco et poulet aux noix de cajou; un régal. L'air est tellement chaud que nous voyons arriver un orage. Nous ne bougeons pas de notre repère et laissons passer l'averse à l'aide de quelques cafés. Puis le soleil revient et nous repartons. Nous longeons des plages sauvages aux bords desquelles se sont installés de nombreux hôtels. Cependant, nous sommes surpris de voir qu'ils sont totalement intégrés à la végétation et que leur affluence est si faible que l'on les croirait presque « désaffectés ». Nous restons un moment à admirer la baie de Phangnga. De nombreux petits îlots calcaires baignés dans une faible brume se dressent au dessus de l'eau tel des pains de sucre.

ImageLe lendemain matin, rebelote. Nous repartons dans une autre direction avec notre scooter, vers Krabi. Les villages sont plus nombreux et des habitations s'étalent tout au long des routes. Nous sommes surpris de constater que la religion est musulmane. Beaucoup de femmes portent de le tchador et quelques mosquées s'élèvent dans les villages. Nous avons du mal à associer cette religion à la Thaïlande. La vue du tchador sur des visages de femmes asiatiques est très surprenante.

ImageAu détour de notre route, nous assistons à un combat de coqs. Nous sommes dimanche et quelques hommes sont venus parier en lançant leurs bêtes dans la bataille. Un des hommes nous fait signe de nous rapprocher pour regarder. Visiblement son coq est en train de gagner.


Nous reprenons notre route et nous laissons guider par le hasard. La campagne est jolie. Des pains de sucre surgissent de terre entre des plantations de palmiers ou d'hévéa.

ImageDe retour vers midi, nous récupérons nos sacs et filons cette fois vers Railay, situé sur le cap Phra Nang, notre destination initiale, accessible uniquement par la mer. Nous empruntons un « longtail boat », un long bateau fait de bois pointu à l'avant dont le bruit du moteur est comparable à celui d'une Harley Davidson en pleine accélération. Après 20 minutes, les oreilles un peu sifflantes, nous voilà au paradis sur terre; Une longue plage de sable blanc s'étale sur 500m entre des rochers karstiques. C'est superbe. Il n'y a ici que des hôtels et des touristes, mais nous ne regrettons pas pour autant le détour. Seul hic, dès que nous nous éloignons des chemins principaux, les sols sont par endroits jonchés de débris. Les odeurs sont pestilentielles et la vue de ces petites décharges déplorable.

ImageDe nombreux escaladeurs se donnent rendez-vous ici pour grimper sur les falaises au dessus de la mer. Nous concernant, nous choisissons l'option randonnée et grimpons jusqu'au point de vue. L'ascension n'est pas des plus simples, mais la vue vaut le détour.
En bas, des petits singes grands de 50 cm vivent dans les forêts et s'approchent sans inquiétude de nous. Certains touristes leur donnent des bananes qu'ils dévorent un peu plus haut dans les arbres.

Nous nous réveillons et profitons de ce lundi matin pour prendre un petit déjeuner face à la plage à l'ombre d'un grand arbre en pensant à ceux qui, en France, vont bientôt se lever dans le froid et la nuit pour entamer une nouvelle semaine de travail ... Nous n'insisterons pas plus sur le cadre idyllique dans lequel nous nous trouvons pour dire que le reste de notre lundi se passe entre plage et restaurant. Un vrai bonheur ! Nous retournons à Ao Nang en milieu d'après-midi et réservons une excursion pour le lendemain.

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ImageLe lendemain matin, nous montons dans un « longtail boat » avec une quinzaine d'autres touristes. Au bout d'une heure de navigation nous atteignons l'île de Kho Hong dans le parc national de Ao Phangnga. Une fois de plus le lieu est magique. L'îlot rocheux couvert d'une épaisse végétation abrite un lagon translucide et une plage. Le sable est blanc, le ciel est bleu, la mer est verte. Que demander de plus ? Le spectacle est époustouflant ! Nous chaussons le masque, mâchouillons le tuba et nous voilà parmi les poissons. L'eau est tellement chaude qu'elle ne rafraîchit même pas; même Stéph arrive à la trouver trop chaude, c'est pas peu dire ...

ImageAprès un repas frugal en bord de plage organisé par l'équipage du bateau nous repartons vers une autre île située à quelques milles. Nous circulons entre les pains de sucre et profitons de l'air marin pour échapper à la chaleur. Nous stoppons une trentaine de minutes sur ce petit paradis, ce qui laisse à Stéph l'occasion de se blesser. Elle s'ouvre le talon assez profondément en marchant sur un coquillage et quelques morceaux de celui-ci restent dans la plaie. Sylvain tente alors une « opération » sur la plage, mais Steph est à deux doigts de tomber dans les pommes. Nous remontons donc sur le bateau et attendons la prochaine île, toute aussi ravissante, pour achever la « chirurgie ». Un coup d'alcool à 90° sur la plaie, Stéph douille, respire quelques grands coups et ça repart. A cloche pied certes, mais ça repart !

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Nous rentrons ravis et, dans la soirée, visionnons sur TV5Monde, la chaîne francophone, Pékin Express. Nous n'avions jamais vu l'émission puisque nous n'avons pas de télévision et sommes un peu stupéfaits de voir l'état de stress des participants qui sont toujours à l'affût d'un transport. Nous les plaignons un peu car ils ne voient pas le pays et nous comprenons leur désarroi lorsqu'ils n'ont pas pu se doucher pendant plus de 3 jours ou qu'ils mangent mal. C'est pour nous aussi parfois une réalité et ce n'est pas la plus agréable...
 
4 et 5 mars J+183 et 184 : Sortie du Laos, Bangkok et descente vers Krabi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
ImageNotre passage au Laos prend fin aujourd'hui. Valises bouclées, nous embarquons en début d'après midi dans un bus qui doit nous conduire directement de Paksé à Bangkok : 16 heures de voyage en vue ! Nous traversons la frontière sans problème. Le contraste entre le Laos et la Thaïlande est saisissant : alors que nous nous faisons tamponner notre passeport dans une toute petite guitoune et que nous marchons sur un chemin de terre au Laos, nous sommes accueillis en Thaïlande par un immense bâtiment moderne et une autoroute 2 fois 2 voies.
Nous changeons une fois de bus en cours de route. Des bâtons d'encens brûlent sur la plaque d'immatriculation pour écarter les mauvais sorts... Rien de tel pour nous mettre bien en confiance. Cependant nous passons une nuit calme et suffisante pour être debout sur le pied de guerre au petit matin dans Bangkok, à 6h30.

Nous avions prévu de faire le tour des ambassades pour prendre des renseignements sur les visas et, à coup de tuktuk et de métro nous nous rendons tout d'abord à celle de Chine. Renseignements pris, nous fonçons en métro vers celle d'Inde où nous remplissons tous les papiers nécessaires pour obtenir le visa 5 jours plus tard. Puis nous terminons notre longue matinée par un tour à l'ambassade du Népal avant de retrouver en taxi épuisés en milieu de journée chez Martin et Céline. Il fait une chaleur asphyxiante et nos sacs à dos paraissent peser 30 kilos. Heureusement, Céline nous attend avec un bon repas que nous dévorons de bon cœur et nos billets de train pour notre voyage de ce soir. Nous prenons un peu de repos et une bonne douche -c'est pas du luxe ...- et en fin d'après-midi, nous nous faisons accompagner à la gare par Céline et son chauffeur -ça c'est du luxe ...- où nous prenons un train de nuit vers le sud de la Thaïlande.

ImageNous grignotons les quelques bricoles achetées aux innombrables vendeurs qui rentrent dans le train à chaque station (entre autres les cacahuètes humidifiées qui sont très bonnes) et fermons les paupières rapidement. La climatisation est à son plus fort et nous dormons avec nos bonnets et nos duvets tellement il fait froid ! A nous voir, on imaginerait plutôt que l'on revient du Groenland ...
 
13 février au 4 mars : passage au Laos Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Pour cette période, voir les articles du Laos ...
 
12 février J+163 : Chang Rai – Chang Kong : Passage au Laos à Huang Xai Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

ImageNous quittons notre charmant gîte perdu dans la notre montagne. La vue panoramique de la plateforme arrière du pick-up est superbe. Nous traversons des petits villages, passons entre les rizières et arrivons à Chang Rai vers 10h30.


ImageNous prenons juste le temps de faire des retraits d'argent (car le Laos n'a pas l'air bien équipé en distributeurs...), acheter quelques bananes pour le repas du midi et faire un petit tour sur le net avant de monter dans le bus qui nous amène au passage frontière vers le Laos le plus au nord. Nous prenons place au fond de celui-ci parmi les bagages et les colis. Des petits ventilateurs tournent en attendant notre départ et dès lors que la carlingue se met en route, nous profitons de l'air provenant de la porte à nos pieds grande ouverte. Nous traversons plusieurs villages et des montagnes en forme de pains de sucre surgissent par endroits au milieu des rizières vertes fluorescentes. Nous imaginons, au bout de quelques kilomètres lorsque la route n'est plus goudronnée, que le bus a troqué ses amortisseurs contre les colliers de fleurs en plastique qui pendouillent au rétroviseur et arrivons poussiéreux et tout tremblants de secousses au bout de deux heures et demi à la ville frontière.

ImageA la descente du bus, un Thaïlandais nous informe que le poste frontière situé sur le bord du Mékong qui sépare à cet endroit la Thaïlande du Laos se situe 2 km plus au nord. Nous grimpons sur 2 tuktuks et nous retrouvons près du Mékong. Un homme un peu trop sympathique nous propose de faire du change. Cependant, nous flairons l'embrouille et partons au poste thaïlandais faire tamponner nos passeports. Le poste frontière laotien est situé de l'autre côté du Mékong. Nous devons donc prendre une petite embarcation.
ImageNous montons les sacs, les femmes, les hommes, les bébés laotiens ... et nous voilà partis. La traversée aurait dû durer trois minutes, mais au beau milieu du Mékong, panne sèche. Notre pilote essaie de relancer le moteur ... Rien ... Alors, dans le calme le plus complet, il se positionne à l'arrière du bateau et crie en direction de la rive thaïlandaise pour que l'on vienne nous aider. Quelques bonnes dizaines de mètres de dérive plus tard, alors que personne ne s'affole sur le bateau, une toute petite embarcation vient à notre secours. A l'aide d'une ficelle attachée à l'avant des deux bateaux, nous nous faisons tracter. La manœuvre n'a pas l'air d'être accomplie pour la première fois ... Cependant, alors que nous pensions partir du côté laotien, nous voilà retourner vers la côte thaïlandaise. Retour à la case départ. De retour au « port », un doute s'installe : les indications de notre pilote ne sont pas des plus claires et nous ne savons pas très bien quel bateau utiliser. Finalement, nous transbahutons nos équipements sur le bateau remorqueur et étant donné qu'il est plus petit nous ne pouvons monter qu'à 6. La sortie du « port » est des plus tarabiscotées. Notre pilote pousse, puis tire l'embarcation afin de pouvoir se frayer un passage entre les autres et nous atteignons la rive laotienne quelques minutes plus tard.

Nous accomplissons les formalités de douanes sans aucun problème, trouvons logement, repas et informations concernant notre départ du lendemain et allons nous coucher les paupières bien lourdes.
 
11 février J+162 : Nord de Chang Rai Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
ImageNous quittons notre gîte en embarquant dans la zone de chargement d'un pick-up. 7 km plus loin et après avoir évité les lianes et les branches qui se trouvaient sur le passage de nos têtes, nous descendons du véhicule. Nous surplombons une rivière et découvrons sur l'autre rive un village et des éléphants. Notre chauffeur hèle le pilote d'un des bateaux stationnés sur la rive d'en face. Nous descendons de quelques dizaines de mètres la montagne sur un petit sentier et traversons le cours d'eau sur la petite embarcation qui est venue nous chercher.

ImageUn groupe d'éléphants « domestiqués » nous attend ainsi que des thaïlandais qui nous proposent l'inévitable tour à dos d'éléphants. Nous prenons connaissance des bêtes en les nourrissant : bananes et sucres de canne font partie de leur alimentation et à voir leurs trompes s'étendre vers nos mains avec douceur, nous ne doutons pas de leur gourmandise pour ces mets. Nous nous baladons dans ce village aux airs touristiques et découvrons un boa. La bête mesure plus de 3 mètres de long, et aucun de nous n'ose s'approcher de trop près ... De retour près du fleuve, nous montons sur les éléphants et partons faire un petit tour autour du village et revenons par la rivière. Sur le dos de ces grosses peluches, nous sommes balancés comme une horloge. Cependant leur marche s'accomplit dans le plus grand calme et leur pas est très tranquille.

ImageUne fois descendus de nos montures, nous prenons le bateau de nouveau pour remonter la rivière de 2 km vers des sources d'eau chaude. La tension monte un peu lorsque le pilote nous arrête à un spa et nous dit qu'il faut allonger l'addition pour se rendre aux sources naturelles, destination que nous avions clairement négociée dès le départ. Nous quittons donc le pilote mécontents et finissons la balade à pied. Aux sources, nous ne nous baignons pas car nous ne trouvons pas de coin propice à ne pas nous griller les orteils... Nous grignotons donc la seule chose que nous trouvons à nous mettre sous la main par là : des chips ! Pas très diététique, mais très adapté à une reprise de forme.


Image4 km nous attendent pour remonter au gîte. Pour corser la randonnée, les nuages s'écartent et laissent place à un soleil en pleine forme. Un petit écart sur l'itinéraire nous entraîne dans un village Akha où une autochtone portant un costume traditionnel sur un T-shirt du roi et de la reine (!) nous vend quelques babioles. Nous reprenons notre route et admirons au loin les paysages de rizières, crapahutons dans des forêts et traversons deux autres villages dont les maisons sont faites de bambous. Les villageois nous indiquent la route et nous arrivons vers 16h à notre gîte, à pic pour prendre un rafraichissement sur le bord de la terrasse surplombant la vallée.
 
10 février J+161 : Alentours de Chiang Rai Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Nous avons loué aujourd'hui les services d'un chauffeur et de son 4X4, pour visiter les alentours de Chiang Rai. La ville se situe à l'extrême nord de la Thaïlande, très proche du Laos, du Myanmar et de la Chine (bien qu'il n'y ait pas de frontière commune avec cette dernière). Cette zone, le fameux Triangle d'Or, était réputé pour ses cultures et ses trafics d'opium. Activité aujourd'hui révolue ou en tout cas très fortement diminuée, les cultures de thé et de café ayant pris le pas sur celles du pavot.
Nous débutons notre périple en nous dirigeant vers l'ouest donc le Myanmar. En chemin, nous prenons de l'altitude et pouvons admirer les paysages de montagnes embrumées :
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ImageNous passons par un village d'ethnie Lahu où vaches, chiens, buffles, cochons et poules cohabitent avec les habitants au milieu de maisons de bois et de bambous construites sur pilotis. Nous nous arrêtons devant une école où nous comprenons que les enfants sont birmans et séparés de leurs parents qui vivent à quelques kilomètres de là, au Myanmar, derrière la frontière, fermée... Anecdote plus légère en sortant du village: nous restons cois devant une toiture recouverte de petits sacs plastiques remplis d'eau. Un autochtone constatant notre stupéfaction nous explique (avec les mains...) qu'il s'agit d'une idée de son cru pour limiter les dégâts en cas d'incendie... Une sorte de sprinkler de brousse dont l'efficacité reste à démontrer...

ImageAprès avoir longé plusieurs plantations de thé nous ne pouvons pas passer sans faire une dégustation dans une petite gargote. Nous faisons donc une halte à Mae Salong. La manière de servir le thé est très particulière : le thé est versé dans une sorte de grand dé à coudre. Pour le boire, nous retournons ce dé dans une tasse. Le dé vide sert finalement à se réchauffer les mains. Pratique pour les matins froids. Mais ce n'est pas vraiment le cas aujourd'hui. Stef en profite pour goûter un petit asticot grillé, Dom et Cécile pour acheter des tasses et nous reprenons la route, vers le nord cette fois ci.
Nous passons par un temple dont l'intérêt réside essentiellement dans le magnifique panorama qu'il offre puis nous nous visitons un second village, d'ethnie Akha cette fois ci. Des dizaines de minorités vivent ici, chacune avec leurs propres cultures.

ImagePuis nous nous arrêtons observer des singes à la Monkey Cave et atteignons Mae Sai, la frontière avec le Myanmar. Le temps de faire quelques marchés dans des bazars animés et nous reprenons la route pour le Triangle d'Or, plus à l'est. D'un promontoire, nous admirons la vue sur le croisement du Myanmar, du Laos et de la Thaïlande. Le Mekong, large et marron, s'offre à nos yeux pour la première fois. Le débit semble suffisamment fort et nous devrions donc pouvoir, d'ici quelques jours, y naviguer.


ImageIl est alors temps de retourner à Chiang Rai car nous devons y attraper le transport pour notre gîte du soir. Nous arrivons pile à l'heure pour notre rendez-vous. Quelques minutes plus tard, un pick-up, la zone de chargement remplie à ras bord de touristes debout, s'arrête. Nous nous demandons bien comment rentrer là-dedans avec tous nos sacs. Pas de problème, en poussant un peu tout le monde et en entassant encore un peu plus les sacs, ça passe ! Nous avons 30Km de piste à faire dans ces conditions mais nous nous rassurons quand nous croyons comprendre que le chauffeur va s'arrêter pour déposer quelques personnes. Mais la communication avec les autochtones ici est toujours aléatoire et nous constatons notre incompréhension lorsque, arrêtés de nouveau, 4 touristes, équipés de leurs gros sacs, se cherchent une place dans notre boîte à sardines... Une fois de plus, le chauffeur met tout son talent pour leur trouver et nous repartons, à plus de 15 personnes dans la zone de chargement (en plus des 6 dans l'habitacle !).

Heureusement, nous avons de l'air, l'ambiance est sympa et nous profitons en route du coucher de soleil. Et le voyage se passe merveilleusement bien, sauf pour une touriste, dont l'estomac n'a pas résisté ...
Après moins d'une heure de transport, nous atteignons en début de soirée notre gîte. Celui-ci est construit dans un village Akha par la tribu. La vue sur les montagnes environnantes est splendide:
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9 février J+160 : Chiang Rai Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Accompagnés de Dominique et Cécile, les parents Godefroy, nous prenons un vol le matin en direction de Chang Rai. La recherche d'hôtel une fois sur place s'avère être plus compliquée que prévue. La chambre d'hôte que nous avions choisie affiche complet. Nous déménageons vers une deuxième. Pleine elle aussi... Et elle nous indique que plusieurs autres sont dans le même cas. Décidément il y a beaucoup de touristes par ici. Ou alors les infrastructures sont insuffisantes. Une option d'hébergement dans la brousse en dehors de la ville nous titille mais nous préférons pour l'instant visiter Chiang Rai. Ce sera pour plus tard. Quelques coups de fil plus tard, nous trouvons enfin notre bonheur et emménageons, après un petit tour en tuk tuk pour Dominique et Cécile.

ImageAprès l'organisation des activités du lendemain, l'heure est à la balade. Nous découvrons doucement la ville en nous dirigeant vers le Wat Phra Kaew. Nous nous arrêtons un bon moment dans ce temple qui abrite une copie du Bouddha d'émeraude aujourd'hui exposé au Wat Phra Kaew de Bangkok.



ImageSur la route du retour, nous passons par « le rond point de l'horloge ». Une sorte de grande tour très kitch surplombée de 4 horloges trône au centre d'un carrefour. Nous étions prévenus que celle-ci « marquait » les heures en sons et lumières. Il n'est pas loin de 19 heures et, piqués dans notre curiosité, nous décidons donc d'attendre quelques minutes pour voir de quoi il s'agit. Le spectacle, sans être magnifique, est amusant et divertissant : à l'heure pile, les lampadaires du carrefour s'éteignent pour laisser la tour se mettre en branle. Des petites figurines sortent de la tour pour bouger dans tous les sens, tandis que des spots de toutes les couleurs s'allument et s'éteignent au rythme d'une petite musique aux airs de carillon.

Le spectacle terminé nous poursuivons notre chemin pour mettre à profit nos bhats (l'unité monétaire thaï) au bazar de nuit. Après quelques achats et un repas sur le pouce, nous filons nous carapater dans nos lits. La journée fut bien remplie, celle de demain s'annonce elle aussi chargée car nous avons loué un 4X4 pour faire un tour de la région.
 
5 au 8 février J+156 à J+159 : Bangkok Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
23h à la montre thaïlandaise : les roues de notre avion touchent le tarmac de l'aéroport de Bangkok. Pour nous, c'est le changement d'hémisphère, le changement de continent, le changement de culture. Bonjour l'Asie ! Génial !
ImageNous avons 9 heures de vol dans les guiboles, 4 heures de décalage horaire et passons la douane sans embrouille avec des têtes de fêtards à 3h du matin ...
A la sortie, les parents de Sylvain ainsi qu'un de ses cousins, Martin accompagné de sa femme Céline nous attendent. Céline et Martin vivent à Bangkok depuis plus de deux ans en tant qu'expatriés et les parents de Sylvain sont venus nous rejoindre pour voyager quelques semaines avec nous.

Nous sommes aux anges. Depuis notre départ, c'est la première fois que quelqu'un de notre entourage nous attend dans un aéroport. Embrassades, sourires et nous voilà hors de l'aérogare. Il fait aussi chaud qu'en Australie, mais l'humidité est plus forte. Nous ne tardons pas à ranger notre pull. Moins d'une demie-heure plus tard, nous voilà tous attablés autour de fruits exotiques, verres d'eau fraîche à l'appui, dans l'appartement somptueux de Céline, Martin et leurs trois bambins. Le sommeil a du mal à venir tant nous sommes contents de toutes ces retrouvailles.

Vendredi : les enfants sont à l'école, Martin au boulot et Céline, disponible à notre grande joie pour nous et les parents de Sylvain, nous propose un petite visite des édifices culturels de Bangkok.
Évidemment, nous ne partons pas aux aurores ... Décalage horaire de 6h en moins pour les parents de Sylvain qui ne sont arrivés que quelques heures avant nous et de 4 heures en plus pour nous. Finalement, vers 11h, nous nous lançons à l'assaut de Bangkok.
La circulation est dense. Un des feux de signalisation traîne en longueur et Céline nous apprend que le temps d'attente est imprévisible : ces feux sont actionnés manuellement par un homme posté dans une guitoune. Celui-ci active le vert à son gré et n'est visiblement pas en ce moment disposé à nous faire passer.

Nous finissons par descendre du véhicule avant d'avoir atteint notre point de chute tellement les bouchons sont importants. Nous effectuons nos premiers pas dans Bangkok dans le quartier chinois : des petites échoppes vendant multiples choses sont resserrées sur les étroits trottoirs. Les rues sont très animées et comme des sardines sortant de leur boîte, nous nous faufilons jusqu'à l'embarcadère. Nous prenons un bateau jusqu'au Wat Pho. Évidemment, les morfales que nous sommes devenus ont déjà l'estomac en souffrance, et afin d'éviter toute contrariété alimentaire, Céline nous conduit à une très charmante terrasse à l'abri de l'excitation des rues près du fleuve. Nous donnons nos premiers coups de fourchettes dans les « pat thaï », une des spécialités thaïlandaises, à base de nouilles.

ImageRassasiés, nous visitons le Wat Pho, un temple rassemblant un ensemble d'édifices, de cours et de  galeries. Nous nous promenons au fil des riches commentaires de Céline dont la connaissance en culture thaïlandaise est impressionnante et nous ne tardons pas à découvrir, blottis sous un petit temple le plus grand bouddha couché de Thaïlande, entièrement recouvert de feuilles d'or : 46 mètres de long et 15 mètres de haut. Les murs sont peints de fresques bouddhistes et les grandes portes en bois dont les angles ne sont pas droits filtrent quelques rais de lumière. Le tout est très gracieux.



Nous retournons à l'appartement en reprenant le bateau et empruntant les deux lignes du « BTS », le métro de Bangkok. Une petite douche et nous revoilà partis dans Bangkok. Martin et Céline nous ont réservé un excellent restaurant pour nous faire découvrir dans les meilleures conditions la gastronomie locale et surtout pour fêter les anniversaires de Cécile et Martin.

ImageLe lendemain nous partons au Wat Phra Kaew et au grand palais (ancienne résidence royale), avec la même équipe que la veille enrichie de Martin et de Théo, le petit dernier. Nous passons un bon moment à admirer ce temple, très richement décoré. De magnifiques fresques du XVIII ornent les murailles intérieures de l'enceinte.


ImageMais la principale curiosité du temple est la présence du bouddha d'émeraude. Haut de seulement quelques dizaines de centimètres, il n'en est pas moins le bouddha le plus vénéré du pays. Après avoir été redécouvert à Chiang Rai puis être passé 250 ans au Laos, il est aujourd'hui le symbole du pouvoir de la Thaïlande et ses habits sont changés par le roi en personne.





ImageIl fait chaud et nous nous réfugions au marché pour nous restaurer. Nous nous asseyons auprès des quelques tables montées dans le marché et dégustons des plats locaux, bien épicés pour certains... Nous continuons notre journée par la visite du marché aux fleurs et rentrons les jambes lourdes. Le soir, étant donné que nous sommes avec des connaisseurs, nous nous faisons inviter à prendre l'apéro au sommet d'une des tours de Bangkok : le Banyan Tree. La vue panoramique sur toute la ville est superbe, l'air un brin plus frais et les cocktails excellents. Que demander de plus !


Pour changer d'ambiance, nous partons dans la foulée à l'assaut du marché de nuit de Lumphini. Évidemment, les achats vont bon train et quelques heures plus tard, nous nous affalons sur les chaises en plein air du « food market » et grignotons avant de retourner chez Martin et Céline.

ImageLe lendemain nous organisons une journée très française : Céline et Martin nous ont dégotté l'adresse d'un petit vignoble situé a 150 km de la capitale. Nous filons donc sur les routes thaïlandaises et atteignons la cave vers 11h30. Ce petit domaine de 16 hectares est bien organisé. Un plan a l'entrée indique les cépages plantés. Nous partons faire un petit tour dans les champs. Les raisins sont mûrs et quelques mains curieuses se baladent entre les grappes et la bouche. Nous gouttons des grains de syrah, de cabernet sauvignon et de viognier, tous bien matures. Les pieds de chenin sont eux déjà déshabillés de leur grappes. Nous retournons vers le point de vente lorsque Martin repère la cave, un tout petit bâtiment ressemblant à une maison. Aucun équipement de vinification ne se trouve à l'extérieur.

ImageNous nous approchons à petits pas et nous mêlons à l'assemblée. Un prêtre vient vraisemblablement bénir la cave pour la prochaine récolte. Nous profitons de cette visite à la sauvette pour goûter le chenin en cours de fermentation. Nous sommes partagés entre un goût de jus de raisin à bulles et un goût de vin piquant. L'expérience est fort sympathique. L'eau à la bouche nous filons vers la cave et dégustons quelques vins. Le chenin et la syrah nous font bien plaisir. Ces vins sont bons mais le prix laisse bien paraitre que le vin est ici un bien de luxe : pas moins de 12 euros la bouteille.

ImageL'apéro étant épuisé, nous mangeons un peu plus loin à l'ombre d'un grand arbre dans un joli jardin au restaurant : « cabbage and condoms »... La fin du repas est agrémentée d'un grillon qui nous empêche quasiment de nous entendre. Sylvain et son père partent explorer la fête du village, pendant que les autres prennent un bain à la piscine et reviennent avec en guise de digestif, des sauterelles grillées. Ni une, ni deux, Martin avale l'insecte pendant que Sylvain croque timidement une des pattes.
 
La soirée se déroule sur fond de saucisson, de bon vin, de pizza pour finir sur la rediffusion du film de Danny Boon : les Ch'tis. Rien de tel pour retrouver un peu l'ambiance chaleureuse de notre cher pays !
 
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