Le Tour Bouchon

 
  • Decrease font size
  • Default font size
  • Increase font size
Accueil arrow Carnets de bord
Carnets de bord
16 avril : Hong Kong Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Fin de notre périple en Asie du sud est ! Pour la suite, voir les articles Hong Kong et Macau dans la section Chine ...
 
14 et 15 avril J+224 et 225 : Bangkok Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Arrivés du Cambodge pour Songkran ! Voici un mot festif qui désigne la fête du nouvel an bouddhique. Cette fête arrive tout juste à la fin de la saison sèche et nous tombons en plein dedans. Une fois de plus donc, nous fêtons une nouvelle année. En revanche, nous ne passons pas en 2010 mais en 2552... Ici, le calendrier utilisé n'est pas identique au notre.
ImagePendant trois jours, toute la Thaïlande (et certains pays voisins) est en effervescence : les administrations et de nombreux commerces sont fermés et tous les habitants sont dans les rues. Ils rient, ils chantent mais surtout, ils s'aspergent d'eau. Pistolets à eau, seaux, tuyaux, tout est bon pour détremper les passants. Certains sont en famille à l'arrière des pick-up et s'évertuent à arroser tout ce qui passe à proximité. A cela, ils ajoutent une pâte blanche à base de talc qu'ils étalent docilement sur tous les visages de passage. Tout le monde y a droit, sans distinction, dans la plus grande bonne humeur et délicatesse. C'est génial !!!

Les rues sont trempées, et il est impossible de sortir de l'hôtel sans être mouillé, ni sans avoir le visage couvert de pâte blanche. Ainsi, étant donné que tout déplacement est associé à une douche et à une peinture faciale, nous passons nos deux journées à faire nos lessives, vendre nos livres, préparer la suite de notre voyage etc. Et c'est pas plus mal ainsi !!!

Finalement, malgré les émeutes, la fête n'a pas été gâchée. Nous prenons le 16 au matin un vol pour Hong Kong. Nous sommes impatients de changer une fois de plus d'univers ! Nous quittons l'Asie du sud est la tête pleine de belles images.
 
18 mars au 13 avril : Vietnam et Cambodge Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
La suite de nos aventures du 18 mars au 13 avril au Vietnam puis au Cambodge ...
 
16, 17 & 18 mars, J+195 à 197 : Bangkok Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
ImageSitôt notre bus de nuit arrivé, nous passons déposer nos affaires chez Martin et Céline une nouvelle fois et sommes accueillis comme des princes avec un excellent petit déjeuner. Nous filons ensuite à l'ambassade indienne pour y déposer nos passeports que nous devons récupérer dans l'après-midi.
Puis nous nous dirigeons vers le quartier de Khao San pour faire quelques emplettes. Nous retrouvons l'activité débordante de cette mégalopole, son trafic surchargé, ses petites gargotes, ses nombreux magasins. Nous en profitons pour passer au MBK, un immense complexe de plusieurs étages, temple des bonnes affaires en tout genre. En fin d'après midi, nous passons près de 2 heures à l'ambassade indienne à attendre que l'on veuille bien nous rendre nos passeports puis nous retrouvons Martin, Céline et toute la petite famille. Nous dinons tous ensemble à l'appartement et terminons le repas avec un excellent camembert bien à point acheté par Céline dans un magasin spécialisé. Comme à la maison !

ImageLe deuxième jour, nous nous occupons cette fois-ci de notre visa népalais qui, à notre grande surprise, se fait en quelques dizaines de minutes seulement. Nous avons donc quartier libre et partons visiter de nouveau la ville. Nous nous aventurons tout d'abord sur les bords d'un canal charmant où foncent des bateaux bus. Nous sommes dans le quartier de la maison de Jim Thompson, un américain aujourd'hui disparu qui avait développé l'industrie de la soie à Bangkok après la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes donc pas surpris, au détour de venelles, de croiser des fabricants de soie ou des femmes confectionnant des draps de soie avec leur métier à tisser traditionnel.


ImageNous nous perdons avec plaisir dans ces petites rues animées, nous arrêtant ça et là, et enchainons finalement par la visite de la maison de Jim Thompson. Féru de culture asiatique, collectionneur d'art et d'antiquités, ce dernier prit un grand soin à construire son habitation, s'efforçant d'appliquer au mieux les techniques architecturales locales. Le résultat est très réussi, à la fois agréable à vivre, apaisant et raffiné.

Nous prenons un souffle de calme avant de plonger de nouveau dans l'effervescence de Bangkok pour retrouver Martin et Céline. Pour notre dernier soir avec eux, nous mangeons tous ensemble chez Crêpes § Co un restaurant servant des spécialités méditerranéennes très réussies.
Le lendemain, Martin nous accompagne à l'aéroport. Nous partons pour le Vietnam. Nous faisons nos au revoirs sur un fond de ciel pluvieux et embarquons pour Hanoï.
 
13, 14 & 15 mars, J +192 à 194 : Iles Similan – 3 jours de plongée Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

A 6h du matin un minivan vient nous chercher à notre hôtel. Nos petits yeux en disent long sur notre état d'éveil. Deux heures plus tard, nous sommes à Khao Lak, une centaine de kilomètres plus au nord. Nous avalons rapidement un petit déjeuner préparé pour nous au centre de plongée et partons en speed boat pour le parc national maritime de Similan composé de 9 îles et réputé pour être l'un des plus beaux sites de plongée d'Asie.

ImageNous glissons à une vive allure sur l'eau de la mer Andaman et une heure et demi plus tard, alors que nous venons de croiser un groupe de dauphins, nous mettons le pied à bord du bateau sur lequel nous allons rester pendant 3 jours. L'équipage est souriant et le gérant à bord, le monsieur qui fait tout et qui va s'avérer être notre moniteur de plongée est très pro et souriant. Nous sommes plus que satisfaits, d'autant plus que le paysage est splendide : d'immenses blocs granitiques plongent dans une eau cristalline et une épaisse végétation borde les plages de sable blanc. Si le paysage au dessus de l'eau ressemble à celui du dessous, c'est prometteur.

ImagePendant 3 jours nous enchainons plongée sur plongée au rythme effréné de 4 par jour avec un surplus d'une cinquième le deuxième jour. Les fonds regorgent de poissons de toutes les couleurs et à chaque plongée, nous changeons de site. C'est tout l'intérêt d'être sur un bateau. Nous croisons des  tortues, un calamar, un magnifique requin léopard, des requins pointes blanches, des poissons pierre, des hippocampes, des murènes géantes... Le tout dans un festival de coraux de toutes les formes.


ImageLe deuxième jour, après la première plongée et le petit déjeuner, nous nous faisons conduire en zodiac sur une plage de sable blanc. L'eau est chaude, turquoise, translucide et habitée de milliers de poissons. Du haut d'un rocher de granit nous admirons cette crique et en tirons quelques clichés; A notre retour au bateau nous sommes accueillis par trois tortues d'au moins 80 cm qui viennent nager avec nous. Que demander de plus !


Image



ImageParallèlement, à ce divertissement, nous avons décidé de passer avec Martin l'examen de l'« advanced » du Padi et nous travaillons assez ardemment. Sur l'eau, nous étudions la théorie et sous l'eau, nous pratiquons : nous apprenons à manier le compas et à nous diriger, à gérer notre flottabilité et à naviguer en observant les éléments naturels, ce qui n'est pas forcément facile, surtout de nuit ! Un échec nous vaut d'ailleurs une cinquième plongée le deuxième jour (pas plus mal...).

La vie à bord est des plus agréables; nous mangeons comme des éléphants les plats thaïlandais, consommons à volonté le café et le Pepsi disponible et dormons dans des cabines spacieuses. Rien à redire, sauf peut être sur la météo. Des nuages viennent troubler la luminosité et les fonds manquent parfois d'éclairage. Le deuxième soir, alors que nous remontons de notre plongée de nuit un orage éclate. Le vent souffle fort et les documents que nous avions laissés sur le pont s'envolent. Dans le lot, nous perdons nos billets de bus pour le retour ... Houupps, nous ne sommes pas plus affolés que ça et nous dînons debout accolés au mur de la salle télé dans la bonne humeur pour fuir la pluie entrainée par le vent sur les tables et les fauteuils.
Dimanche à 15h00, nous partons ravis en regrettant seulement que les plongeurs du bateau changent tous les jours. Nous n'avons pas eu l'occasion de créer une ambiance de vacances.

ImageNous rejoignons la côte en speedboat puis prenons un van qui nous dépose à notre « arrêt de bus » pour partir ce soir pour Bangkok. Le rendez-vous « face au garage Toyota » ressemble plus à un guet-apens qu'à une station de bus. Il est impératif de partir ce soir car Martin travaille le lendemain matin. N'ayant plus nos billets, Martin appelle l'agence qui nous les avait vendus. Celle-ci nous rassure en nous assurant que le bus est prévenu de notre problème, qu'il passera d'ici quelques minutes, qu'il est rose, a 24 places assises et porte le numéro 2.
Nous patientons donc sagement assis sur une barrière au bord de la route, le garage Toyota dans le dos et un petit supermarché en face.
Une demie heure, puis une heure, la nuit tombe doucement. Quelques bus s'arrêtent ici ou là. Mais pas pour nous. Les minutes s'égrènent. Un bus rose en direction de Bangkok passe sans s'arrêter. L'heure du rendez-vous est maintenant dépassée. Nous commençons à nous inquiéter. Le bus que nous avions réservé était le dernier au départ. Nous n'avons pas d'autre moyen de rallier Bangkok ce soir et il est impératif d'arriver demain matin...
La tension monte.
De nouveau, un bus rose passe. Steph le rattrape en courant mais celui-ci s'avère ne pas être le bon. 2 minutes plus tard, un autre bus rose pointe le bout de son capot. Numéro 2, 24 places à direction de Bangkok, c'est sûr, c'est le notre. Nous le hélons, il ralentit et nous passons à l'abordage. Mais le personnel ne semble pas très coopératif : « no ticket no bus ». Nous tentons de parlementer mais l'heure ne semble pas être à la causette. Il nous faut ce bus. Tant pis, nous sortons les grands moyens : Martin se coince dans la porte du conducteur que celui-ci tente de refermer tandis que Steph se plante devant le bus qui fait mine d'accélérer. Le temps presse, les gens poussent, le ton monte.
Le chauffeur et ses acolytes (il y a toujours plein de monde dans la cabine du chauffeur qui est séparée du reste du véhicule) ne veulent rien entendre. L'incompréhension est totale. Heureusement Martin appelle dans la plus grande hâte le centre de plongée qui parle avec le chauffeur et finit par nous dire que ce bus n'est pas le bon.
Nous abandonnons « l'attaque » et rions de la scène deux minutes tout au plus lorsqu'un bus s'arrête et nous ouvre les portes en nous demandant si nous sommes les individus qui ont perdu leurs billets ... Nous montons dans ce bus grande classe le sourire aux lèvres et profitons de la télé pour regarder un film de pseudo fiction à la thaïlandaise. A onze heures, alors que nous dormons à poings fermés, nous nous arrêtons pour dîner dans une station prévue à cet effet dont l'animation est haute en couleur pour cette heure avancée du dimanche soir.  

 
<< Début < Précédente 1 2 Suivante > Fin >>

Résultats 1 - 9 sur 15