Le Tour Bouchon

 
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27 janvier J+147 : retour en Australie Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Pour la suite des articles, consulter la section Australie .
 
Du 24 au 26 janvier J+144 à 146 : Auckland Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

ImageNotre « road trip » en Nouvelle Zélande prend fin. Après plus d'un mois et plus de 7000 Km à sillonner les routes, nous restituons notre van à Auckland, la « ville des voiles », et passons 3 journées sédentaires.
Finis les moutons, les côtes et les campagnes isolées. 1 million de néozélandais habitent ici (soit un quart de la population du pays); le contraste avec le reste du pays est frappant.


ImageLa ville a des airs de Sydney, avec ses gratte-ciels en bord de mer, sa tour, ses ports, son grand pont métallique en arrière-plan, ses parcs. Différences majeures, Auckland compte quatre fois moins d'habitants que sa consoeur australienne, s'étale sur 2 cotes et est entourée de volcans non éteints !  
Nous passons nos quelques jours urbains à nous remettre au propre, rendre le van, faire quelques emplettes et quelques visites aussi évidemment. Nous arrivons le jour de l'anniversaire de la ville et celle-ci est en fête.

Un petit tour sur le Mont Eden, un ancien volcan, offre un panorama spectaculaire de 360° sur la ville :

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ImageNous faisons une excursion sur l'île de Rangitoto, île volcanique apparue il y a seulement 600 ans à quelques kilomètres au large d'Auckland. La végétation n'a pas encore recouvert toute la roche. Par endroits, des buissons isolés commencent une longue conquête des « champs » de basalte noir. Le panorama du haut du cratère est de nouveau saisissant :

 

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ImageNotre dernier jour à Auckland et en Nouvelle Zélande est marqué par l'arrivée d'Eric et Flo, 2 globe-trotters français que nous avions rencontrés à Paris au travers de l'association de voyageurs ABM. Partis en même temps que nous, il avaient choisi de « tourner » dans l'autre sens et, pendant que nous descendions la cordillère des Andes puis sautions d'île en île dans le Pacifique, eux baroudaient dans les steppes de Mongolie, traversaient la Chine et pérégrinaient en Asie du sud est. Nos 2 voyages se rencontrent donc à l'autre bout du monde et nous passons une soirée animée mais trop courte à papoter, rire et échanger nos expériences. Notre vol pour Sydney décolle le lendemain matin et un bus passe nous prendre à 3H30. Nous nous quittons donc au milieu de la nuit pour tenter de dormir un petit peu. Mais, trop excités par cette rencontre et notre départ à venir, nous ne parvenons pas à trouver le sommeil et passons une nuit blanche. Notre bus arrive pile à l'heure devant notre hôtel et quelques heures plus tard, nous nous envolons pour Sydney, dormons une bonne partie du trajet et arrivons à bon port les yeux à côté des trous...

 
23 janvier J+143 : Forêt de Kauris de Waipoua Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
L'étape du jour nous conduit, sur la côte nord ouest de l'île du nord, au travers de la forêt de Waipoua, réputée pour ses arbres millénaires et notamment ses kauris. Ces arbres géants, d'une longévité de plusieurs siècles, ne se développent pas tant en hauteur qu'en largeur. La veille, nous avions entraperçu à la nuit tombante le plus vieux d'entre eux, le Tane Mahuta. Malgré la faible luminosité, nous avions été réellement impressionnés par sa gigantesque stature.
 
ImageDe bon matin, nous partons donc arpenter cette forêt à la découverte de ces arbres géants. Une première balade au travers d'une forêt dense nous mène aux « 4 soeurs », 4 anciens kauris s'étant associés à leur base avec le temps. Impressionnant mais pas autant que l'image du Tane Nahuta de la veille.




ImageNous poursuivons donc vers le « numéro 2 » de la forêt, le « Te Matua Ngahere » ou  « père de la forêt ». Le chemin est particulièrement bien aménagé et nous marchons les nez en l'air, épatés par la taille de certains spécimens. Quand au bout de quelques minutes, au détour d'un virage, nous tombons nez à tronc avec le Tane Mahuta, nous tombons sur le tronc, pour rester polis.
L'énergumène est bien un énorme géant. Avec son tronc de 16,4 m de circonférence, il est le plus large de la forêt et pour nous le plus spectaculaire. De hauteur modeste pour son âge (30 mètres), sa présence est majestueuse: il déploie ses branches comme pour protéger les autres arbres alentours qui ressemblent à des joncs comparés à lui. Il mérite bien son nom de père de la forêt. Nous restons sous le charme ou plutôt sous le kauri un bon moment puis reprenons notre chemin.


ImageNous passons près du Yakas, le septième plus grand kauri. Là encore, ce tranquille et énorme millénaire nous stupéfait par sa présence. Nous décidons de repasser voir le plus grand kauri, le Tane Mahuta, que nous n'avions qu'aperçu la veille. Même effet que les précédents. Mais nous sommes cette fois-ci entourés de quelques autres touristes et nous ne nous attardons pas trop.





D'autant que nous avons de la route car nous devons rejoindre Auckland à quelques centaines de kilomètres de là et avons le fantastique programme de fin d'après midi de rangement et de nettoyage de fond en comble de notre van que nous restituons demain matin après plus d'un mois de bons et loyaux services.
 
22 janvier J+142 : Cape Reinga Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Nous remontons aujourd'hui la péninsule nord au sud de laquelle nous avions passé la nuit.
La route, d'abord goudronnée se transforme vite en piste et nous longeons la plage « 90 miles » pendant, non pas 90 miles mais plutôt 90 Km.

ImageNous atteignons le cap Reinga en fin de matinée, tout au nord de la péninsule. Le paysage, très néo-zélandais est splendide : les collines escarpées recouvertes d'un tapis vert plongent dans la mer et des plages de sable rose apparaissent par ci par là. Ce petit coin de nature est idéal pour faire un pique nique en admirant l'océan Pacifique et la mer Tasman qui se rencontrent à cet endroit.


Rassasiés, mais la tête dans les choux, nous nous dirigeons vers les dunes de sable situées à une vingtaine de kilomètres et au passage, nous mangeons de la poussière (la route n'est pas goudronnée) et admirons les vaches ruminer.

ImageSoudain les dunes se découvrent et en un tour de roue, nous nous retrouvons dans le sable, garons notre engin et filons à pied. Quelques personnes font des tentatives non pas de snowboard, mais de sandboard ... En nous époumonant, nous gravissons une de ces montagnes de sable et nous retrouvons à la cime, soufflés par l'air marin. Le paysage est de toute beauté. Nous voyons la mer et les nuages créent sur le sable des ombres vivantes. Génial !
Après quelques photos, Sylvain nous fait une descente des dunes à toute bombe ce qui lui vaut les encouragements et applaudissements de quelques spectateurs amusés.  

ImageNous reprenons la route et nous arrêtons sur la plage dénommée « 90 miles beach ». Cependant, malgré son nom celle ci ne mesurerait que 90 kilomètres ... Peu importe pour nos petites pupilles, puisque nous n'en voyons pas la fin. Des bus circulent sur le sable à plein pot et des jeunes du coin visiblement peu amateurs de touristes, nous insultent ... Message reçu, nous quittons les lieux plus que rapidement que prévu et entamons notre descente vers le sud en longeant la côte ouest.

Les chemins que nous empruntons ne sont pas fréquentés par les touristes. Quelques demi-tours par ci par là pour trouver notre direction et nous revoilà sur la bonne route. Les paysages de mer sont ravissants en cet endroit. Nous traversons la forêt de Waipoua entre 20h et 21h, ce qui nous vaut une ambiance mystérieuse créée par cette faible luminosité. Nous arrivons au soleil couchant au Tane Mahuta, le plus grand kauri de Nouvelle Zélande (un kauri est un arbre, mais malheureusement, nous n'avons pas su nous faire traduire le mot, donc mystère et boule de gomme en ce qui concerne l'espèce ...).

Nous passons la nuit dans camping en beau milieu de cette forêt. Cet « établissement » si l'on peut appeler cela comme ça, anciennement géré par le « DOC » (notre ONF) est aujourd'hui tenu par une tribu maorie. D'habitude, chaque personne souhaitant dormir sur un tel site paye sa place en mettant l'argent dans une boîte située à l'entrée. Ici, pas de boîte. Nous ne pouvons donc pas payer. Le lendemain matin, en voulant nous échapper rapidement, nous nous apercevons que le portail est fermé. Impossible de sortir. Nous devons donc frapper à la maison du gardien, un jeune un brin éméché qui nous dit que pour ouvrir le portail, il faut le payer. Mais peu importe le montant ... 20, 25 ou 30 dollars néo-zélandais, c'est indifférent...
Ni une, ni deux, nous décidons de lui payer le minimum (nous jouons les radins car la méthode utilisée ne nous enchante pas vraiment) et filons en spéculant sur le devenir du billet que nous venons de lui laisser.   
 
21 janvier J+141 : Bay of Islands Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Nous poursuivons notre remontée de l'île du nord à vitesse accélérée car les jours nous restant à sillonner la Nouvelle Zélande sont maintenant comptés. Nous avons consacré la majeure partie de notre temps à l'île du sud dont on nous avait dit grand bien et nous ne le regrettons pas. De passage par Auckland, nous retrouvons la ville, ses avantages et ses inconvénients.

ImageNous ne faisons que passer pour rallier la « Bay of Islands », au nord est. Comme son nom l'indique, cet endroit est réputé pour ses îles. Nous n'aurons pas le temps d'y faire un tour mais nous profitons de la jolie côte et nous arrêtons au village de Waitangi. Cette petite bourgade est un lieu majeur pour la nation néo-zélandaise car c'est ici qu'a été signé, en 1840, entre la couronne britannique et les tribus maories, le traité lui donnant naissance.

ImageLe lieu de la signature de ce traité de Waitangi, toujours en vigueur aujourd'hui, est à la fois un musée et un lieu de commémoration. Un temple maori y a depuis été édifié et un immense canoë taillé dans un kauri (arbre géant du coin) exposé pour le centenaire de la signature du traité.



ImageNous nous plongeons donc dans l'histoire de ce pays puis reprenons notre route pour chercher un endroit où garer notre van. Nous passons par la très belle Doubtless Bay et nous arrêtons finalement au sud de la pointe nord de l'île. Les oiseaux papotent, la mer clapote, le ciel rougeoie, nous sortons les chaises et apprécions dans de bonnes conditions (...) le coucher de soleil puis le ciel étoilé. C'est vraiment agréable de pouvoir s'arrêter où  bon nous semble...
 
20 janvier J+140 : Centre Te Puia Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Alors que nous nous étions arrêtés pour dormir presque seuls, au bord d'une plage du lac Taupo, nous nous réveillons bien entourés : il semble qu'un triathlon prenne son départ juste là. Toujours aussi sportifs ces néo-zélandais !

ImageAprès un petit déj englouti dans le centre ville de Taupo, nous filons vers la cascade très particulière de Huka. Une rivière d'apparence tout à fait normale s'engouffre sur une cinquantaine de mètres entre deux parois creusées année après année et forme un mini canyon haut de seulement quelques mètres. Le très fort débit en fin de course a créé une petite cascade dont nous pouvons admirer la puissance et l'eau très bleue. C'est très étonnant.


ImageNous poursuivons notre visite par le cratère Moon. La région est volcanique et des geysers crachent leur vapeur ici et là.
 





ImageNous reprenons la route en direction de la ville de Rotorua réputée pour être le cœur de la culture Maori. Ici s'est concentrée la majorité des Maoris. En effet, nous constatons dans les rues que les visages ne sont plus ceux ressemblant à des anglo-saxons.





ImageUn grand centre culturel a été établi ici : Te Puia. Nous profitons de notre après midi pour y faire une visite guidée et découvrons quelques pans de la culture maori. Nous avons aussi l'opportunité de découvrir des kiwis, non pas le fruit, ni les néo-zélandais (qui s'appellent eux-mêmes kiwis), mais l'oiseau ! Etant donné que l'animal ne sort que la nuit et qu'il est craintif, rares sont les occasions de les observer. Nous les admirons donc faire leur vie par le biais d'une salle prévue à cette effet, une chambre quasi noire. Ressemblant à des grosses poules poilues, dandinant du popotin et plongeant leur long bec fin dans le sol pour se nourrir,  ils nous paraissent beaucoup plus sympathiques que sur les photos que nous avions pu voir. Étant donné qu'ils ne savent pas voler ils sont aujourd'hui en voix de disparition mais sont largement protégés.

ImageCe centre s'est construit autour du geyser Pohutu qui a la particularité d'exploser plusieurs fois par heure. Comme des néophytes, nous nous plantons donc devant le trou à l'affût du jet de vapeur. Sauf que nous ne sommes pas surpris par une quelconque explosion puisque le jet de vapeur dure plus de 10 minutes ...



ImageLes pieds en feu (la terre est ultra chaude par ici), nous quittons le centre après avoir bien rigolé en observant les vapeurs faire des bulles dans les boues et après avoir admiré les sculptures maoris.
 
19 janvier J+139 : Vignobles de Hawkes Bay Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
ImageAprès un petit déjeuner gargantuesque (genre saucisses-tomates pour Sylvain et tartiflette pour Steph) pris à la sauvette dans une ville de passage située à une centaine de kilomètres de Napier (noyau urbain de la région viticole de Hawkes Bay), nous arrivons à Hastings pour faire quelques emplettes puis nous filons à la découverte des vins du coin (se référer à la catégorie vin&table pour plus de précision).


En fin de journée, nous reprenons la route et dînons et dormons dans la ville de Taupo, au centre de l'île du nord au cœur de la région volcanique.
 
17 & 18 janvier J+138 : Région de Marlborough et Wellington Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
ImageNous visitons les vignobles de Marlborough le 17 et le 18 au matin (se référer à la catégorie vin&table pour plus de précision). Vers midi de ce dernier jour, nous filons vers l'embarcadère  pour prendre un ferry et rejoindre l'île du nord. Le début de la traversée a lieu dans les fjords de Marlborough et sous ce beau soleil le paysage est ravissant.



ImageAprès 3 heures de navigation, nous arrivons à Wellington, la capitale de Nouvelle Zélande. Nous flânons dans les rues et prenons un tramway vieux de plus 100 ans qui nous monte au jardin principal, très sauvage situé sur les hauteurs de la ville. Nous dînons dans un restaurant indien et reprenons la route la nuit tombée. Nous sommes surpris de conduire pendant quelques kilomètre sur une double voie. Voilà bien longtemps que nous n'avions pas utilisé un tel axe routier : en Nouvelle Zélande, les autoroutes telles que nous l'entendons chez nous n'existent pas. Nous roulons quelques heures et vers 1h du matin nous arrêtons dormir près de la route.  
 
16 janvier J+136 : Kaikoura Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Kaikoura, situé à 120 km plus au sud de Blenheim est le spot idéal pour admirer les cachalots ! Un petit tour s'impose. Nous prenons nos billets toujours via l'excellent service de l'office du tourisme, mais malheureusement, une fois presque mis le pied sur le bateau pour cette excursion de 3h, notre guide nous annonce que la sortie en mer est annulée pour cause de forte mer ... Au vu des vagues, nous n'aurions même pas imaginé que cela fut possible. Nous restons donc un tout petit moment penauds puis décidons d'opter pour une autre sortie en mer qui nous permettrait de voir des dauphins Dusky, réputés pour leurs sauts. Ces dauphins joueurs sont de vrais acrobates et peuvent sauter hors de l'eau jusqu'à 5mètres. Mais pour compléter cette journée d'infortunes, les sorties dauphins sont terminées pour la journée ... Troisième recours : nous nous rabattons sur la cave dénommée Kaikoura Winery... Excellent choix car la visite est des plus intéressantes !

ImageLa boisson culturelle phare de la Nouvelle Zélande étant toujours la bière, plus de 50% de la production viticole est exportée essentiellement en Australie, aux USA et au UK. Comme ce que nous avions constaté, notre interlocutrice nous confirme que les domaines sont jeunes en Nouvelle Zélande et que la viticulture est une activité récente au pays des kiwis (la majorité des vignobles ont moins de 20ans). Malgré cette pauvre maturité, les sauvignons sont cotés parmi les meilleurs du monde. Au cours de la visite, nous observons les différences entre les feuilles et grappes de plusieurs cépages. Les pieds de Pinot noir et ceux de gewürztraminer ont bien peu de similitudes...  

ImagePour combler cette journée au démarrage difficile, nous filons dans une ferme où nous assistons à une tonte de moutons ! Le fermier, frêle et fort blagueur, nous fait partager sa connaissance : les moutons sont tondus tous les 6 mois et donnent à chaque tonte environ 3 kg de laine. Cette laine est compactée et vendue environ 3 euros par kilos (il faut 2 kg pour faire un pull) ... Au prix de la laine, pas dur d'imaginer que le mouton est plutôt destiné à nos assiettes qu'à la confection de nos vêtements. Pour la petite anecdote : le champion du coin peut tondre 560 moutons en 8 heures ! Chapeau !
 
15 janvier J+135 : Motueka – blenheim pour un premier petit tour dans les vignobles de Marlborough Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
ImageNous quittons Motueka en fin de matinée pour blenheim. Cette ville est située au beau milieu de la région viticole de Marlborough réputée pour son excellent sauvignon blanc. Le climat sec et ensoleillé en journée, froid pendant les nuits permet un parfait développement de cépage représenté à 80% dans cette plaine. Le reste du vignoble est dédié au pinot gris, chardonnay, riesling, gewürztraminer pour les blancs et pinot noir et merlot pour les rouges.


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Notre première dégustation a lieu au domaine Seresin Estate tenu par le cinématographe Michael Seresin à qui nous devons entre autres les films « Midnight Express » et « Paris, Je t'aime ». La production est biologique, les vendanges manuelles et la cave moderne mais à l'architecture campagnarde. Nous craquons pour un sauvignon blanc; Parfait !

Nous partons ensuite dans les rangs du domaine Grove Mill et dégustons entre autres un excellent Chardonnay 2004 issu directement du département de recherche et développement. 24 mois d'élevage en fut de chêne : une exquise complémentarité pour le bonheur de nos papilles !

ImageEn fin d'après midi, nous parcourons les 130 km qui nous séparent de Kaikoura situé plus au sud sur la côte est (nous avons fait le tour de l'île du Sud par le nord et nous revoilà sur la côte est). Et pour ne pas laisser nos papilles en désarroi après de si bonnes entrées en matière, nous dégustons en bord de plage des écrevisses grillées .... Voilà une journée qui finit plutôt bien ... 
 
14 janvier J+134 : Journée off ! Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Après les 30 km de la veille, rien de tel que le repos du corps. Nous dédions donc cette journée au travail de l'esprit : lecture et mise à jour du site ... et nous finissons notre journée en passant nos toques de cuisiniers pour déguster de très réussies moules à la crème !
 
13 janvier J+133 : Parc national Abel Tasman Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
ImageComme si nous ne nous étions pas assez dépensés ces jours ci, nous repartons pour une journée de marche dans le parc national Abel Tasman. Au programme aujourd'hui, 30 km à pied. Wahou, on va faire chauffer les semelles !




ImageEn guise d'aller, nous prenons un bateau à 9h qui nous amène au nord du parc à la plage Onetahuti à Tonga. Notre parcours à pied consiste ensuite à longer toute la côte pour revenir au point de départ. Durant toute la randonnée, nous profitons donc des paysages de plages. Nous avons la sensation d'être sur un sentier de Corse. Des grillons imitent presque le chant des cigales, la chaleur y est presque aussi forte et les parfums sont presque ceux des pins et du romarin. Entre deux goulées d'eau fraîche, nous pensons régulièrement à la vague de froid qui s'écrase sur la France ... Nous profitons pleinement de notre chance !



ImageLors des derniers kilomètres, jambes, pieds et muscles commencent à se faire douloureux. Nous tentons alors une sortie de sentier : la mer est à marée basse et nous pensons pouvoir couper par la plage. Finalement, nous ne gagnons pas le moindre kilomètre, mais mouillons nos pieds et arrivons au van épuisés mais enchantés ! Ce parc est formidable.
 
12 janvier J+132 : Pointe nord de l'île du sud : Farewell Spit Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Arrivés à Motueka, une petite ville sans intérêt, nous décidons de poser nos affaires quelques jours dans un backpacker histoire de se refaire une beauté. Le centre d'information, après quelques tentatives infructueuses finit par nous dégoter une petite pension très sympathique. Nous assiégeons le lieu et en début d'après midi, filons vers la pointe nord où se trouve un banc de sable de plus de 20 km. Au bout de deux heures de route sinueuse, nous arrivons sur les lieux : début de la pointe de Farewell Spit. Pour des raisons de conservation de la faune et la flore, nous ne pouvons pas accéder à l'extrémité de la pointe, ni en voiture (il n'y a pas de route) ni à pied car nous n'avons pas pris de guide pour faire la balade. Nous nous contentons donc d'admirer ce banc de sable depuis un café installé sur la colline la plus proche.

ImageCependant, nous estimons que nous ne perdons rien au change car nous filons sur la plage de Wharariki. Après une petite marche dans les prairies moutonneuses de propriétaires bien aimables de tolérer notre passage sur leurs terres, nous découvrons totalement sous le charme, des dunes de sable qui s'étendent le long d'une grande plage.

ImageLe sable est presque rose, des phoques prennent le soleil près des bouquets de moules et clou du spectacle les rochers  forment à eux seuls des œuvres de la nature. Nous adorons ! Nous passons plusieurs heures à nous faire griller le bout du nez en jouant avec l'eau et les oiseaux et rentrons ravis en fin journée.

 

 

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11 janvier J+131 : Glacier Franz Joseph Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
ImageQuelques kilomètres plus au nord que son cousin Fox, le glacier Franz Joseph est, à cette latitude, le plus proche glacier au monde de l'océan. Nous sommes seulement à une dizaine de kilomètres de la mer Tasman et il y a quelques milliers d'années, les glaces se jetaient encore dans les eaux salées.



ImageNous prenons un guide pour pouvoir voir de plus près cette curiosité. Nous nous équipons d'imperméables et de crampons et escaladons les glaces avec un petit groupe.



ImageNous gravissons les pans glissants à une allure de tortue. Notre guide prend son temps et recreuse avant nous les marches de glace. Durant la première heure, il fait chaud et les glaces sont souillées de roches et de poussières ramenées au fur et à mesure des années depuis les parois des montagnes vers le centre du glacier.



ImageNous atteignons après quelque temps la glace « pure » d'un joli bleu. Nous passons dans un interstice de glace et trempons nos pantalons car des eaux de fonte s'écoulent à grands flots. Et puis nous redescendons aussi tranquillement que ce que nous sommes montés. Sympathique.




En fin de journée, nous prenons la route pour remonter de 450 Km vers le nord. Cependant, la route néo-zélandaise ne laisse pas de surprise et bien que nous ayons l'impression de bien appuyer sur le champignon, notre moyenne n'excède guère les 70km/h. Nous faisons donc une étape et trouvons donc une très  charmante prairie pour faire passer la nuit. Au réveil, nous constatons avec effroi que d'innombrables tribus de sandflies ont elles aussi décidé de camper par là. Ces petites mouches assoiffées de sang ne piquent pas. Bonne nouvelle allez vous nous dire. Non car elles mordent !  Après quelques tentatives de massacres sanguinolents et d'attaques au produit anti-moustiques, nous rendons les armes et quittons les lieux le ventre vide.
 
 
10 janvier J+130 : Côte ouest – Remontée vers les glaciers – Glacier Fox Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

ImageVoilà bien une journée qui ressemblerait à une journée de voiture ... Nous remontons la côte ouest en gardant constamment un œil sur la jauge d'essence : les stations essence ne sont pas fréquentes par ici ... Nous parcourons des kilomètres entiers sous ce soleil de printemps sans entrevoir le moindre signe d'habitation. Nous longeons des lacs, nous arrêtons pour observer des montagnes enneigées et des plages sublimes et nous réveillons notre appareil photo dans les campagnes. Génial.


ImageNous arrivons au glacier Fox en fin d'après midi et profitons de la douce lumière de fin de journée pour lui tirer le portrait. Nous ne le trouvons pas très beau, mais nous admirons sa présence par une telle chaleur. Encaissé dans la  montagne, il ruisselle à toutes eaux.




Le soir, nous dînons au soleil dans le petit village très tranquille du nom du glacier. Parfait !

 
7 au 9 janvier J+127à129: Trek de Kepler Track Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

En trois jours nous avons parcouru 60km à pied dans le parc national des fiords. A une latitude de 40° sud, le Kepler Track est réputé pour être pluvieux et nous craignions fortement de passer quelques heures sous les douches orageuses de ce doux été. Nous n'avions pourtant pas commandé de mini anticyclones, mais par chance, nous passons entre les gouttes tous les jours bien qu'il pleuve chaque matin jusqu'à 10h, avant notre départ et chaque soir à partir de 18h, après notre arrivée aux différents refuges.

ImageLe premier et le troisième jour, nous trimbalons nos semelles dans les forêts humides des basses vallées. Des hêtres rectilignes immenses s'élancent vers le ciel alors que d'autres totalement biscornus tentent des figures avec leurs branches. Bizarre ... Chaque millimètre carré disponible est couvert de mousses et des tapis de fougères. Sous la lumière ombragée de ces grands arbres, les oiseaux s'expriment à pleins poumons. Et alors que la température ne dépasse pas les 20°, nous cheminons tranquillement avec nos sacs d'au moins 10kg sur le dos, sur ce sentier de première classe en longeant lacs et rivières, en traversant des clairières et en observant des cascades. Génial !



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ImageLe deuxième jour, après une sévère ascension de 1000 mètres dont nous sortons indemnes au bout de 2h, nous arrivons sur les crêtes. Belle récompense car le paysage est fantastique. Les cimes sont totalement désertiques, le climat étant trop rude ici pour que la forêt puisse s'établir. Seules des touffes d'herbes tentent de résister aux violentes rafales de vent. Nous faisons d'ailleurs de même en nous agrippant par endroit à la végétation pour échapper au souffle rageur qui dépassent largement les 100km/h.




Du haut de nos 1300 mètres, nous admirons sous nos pieds les fiords : les montagnes aux pointes enneigées plongent dans des lacs. Le ciel circule entre leurs crêtes et défile sur nos têtes. C'est tout simplement hallucinant !

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Le soir, dans les refuges, les conversations s'animent sur les grandes tables en chêne avec des français, belges, italiens, hollandais, canadiens et néo-zélandais bien sûr. L'ambiance est animée et franchement joyeuse. Nous adorons !

 
5 et 6 janvier J+125&126 : Milford Sound et retour vers Te Anau Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Ce matin le réveil sonne : 7h30... Waou, pas facile; nous avons totalement perdu l'habitude d'ouïr  ce petit objet braillant. Dur, dur donc de se lever.

ImageNous lançons le van sur les routes pour parcourir les 40 km de montagnes qui nous séparent de l'embarcadère de Milford Sound. Le temps est au gris et une petite pluie fine saupoudre notre pare-brise. Cependant, le paysage est superbe : la route tortille sur les pans escarpés, s'évade dans le fond des vallées et se fait un passage dans une montagne. Sans issue.

 

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ImageAu bout, nous voilà au bout du monde ...  Les montagnes arborées s'élancent à pic vers un ciel gris sans âme. Des cascades d'eau jaillissent de toutes parts sur les pentes raides et s'écrasent dans le bleu marine de la mer. De là, impossible de voir l'embouchure du pacifique. Nous prenons donc un bateau pour admirer ces fjords. Nous nous faufilons entre ces montagnes abruptes. Quelques nuages se décrochent de la masse et glissent le long des parois. Surréaliste. Splendide.

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ImageEt puis voilà qu'une tribu de dauphins sort ses ailerons et dansent dans les sillage du navire. Sensationnel.  






ImageUn peu plus loin nous nous arrêtons dans un observatoire et admirons à 10 m de profondeur au sec un aquarium naturel. Nous restons là près d'une heure et reprenons le bateau jusqu'à l'embarcadère.


ImageNous passons l'après-midi à admirer des cascades dont celle « artistique » de  Chasm. Les rochers ont été sculptés pendant des années par l'eau de la rivière. Le résultat, grandeur nature (20m), est magnifique. Un de nos autres arrêts a lieu sur le site d'une avalanche d'arbres : la végétation est tellement florissante que des forêts poussent sur des rochers où ne se sont déposés que quelques centimètres de terre. L'épaisseur étant trop faible (et les pluies torrentielles fréquentes...), les forêts finissent un jour ou l'autre par dévaler les pentes abruptes en emportant tout sur leur passage. Surprenant.

Le lendemain, il pleut comme mouton qui pisse (expression ayant plus de sens dans le contexte) ... Impossible de sortir du van sans prendre une douche ... Nous nous adaptons totalement en passant la matinée à lire et à écrire. L'après midi, d'agréables éclaircies font leur apparition pendant que nous préparons nos sacs pour le treck du lendemain. Nous n'oublions pas de louer des pantalons imperméables ... Indispensable au vue des précipitations prévues...
Le soir, au cours du dîner, nous conversons chaleureusement avec deux Suédois.

 
4 janvier J+124 : Voyage entre Cromwell et Te Anau Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Journée voiture : Nous traversons le comté de Central Otago pour rejoindre les fiords situés sur la côte ouest : quelques 300 km sur des routes souvent non goudronnées et parmi les moutons. Évidemment, compte-tenu de la densité de population, nous ne captons aucune radio. Reste donc à admirer le paysage et à déchaîner nos réflexions sur la vie des fermiers les plus perdus du pays.

ImageNous faisons un stop à Clyde, une petite ville de campagne mignonnette. Une sorte de stade attire notre attention et en s'approchant de plus près nous découvrons une pelouse utilisée pour le bowling. Le bowling est un sport proche de la pétanque. Il se joue en équipe avec une espèce de cochonnet et plusieurs boules mais la différence majeure réside dans le format des boules. Elles sont asymétriques et ne roulent pas de façon rectiligne sur le terrain mais en arc de cercle. Nous observons donc pendant quelques minutes ce sport joué par les locaux et discutons avec les spectateurs pour comprendre un peu mieux les règles. Sympathique mais pas folichon ...

Nous arrivons à Te Anau en fin d'après midi, lieu réputé pour ses pluies constantes. Cependant, le ciel est bleu, moucheté de ci de là de nuages farouches et la luminosité de cette fin d'après midi est idéale pour admirer les montagnes assises dans l'eau. Après avoir glané quelques infos au Visitor Center, nous filons un peu plus au nord pour trouver un campement pour la nuit
 
3 janvier J+123 : Vins de la région de l'Otago Central Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
De bon matin, nous filons vers Cromwell, à l'intérieur des terres pour découvrir les caves à vin de l'Otago Central  ! Ici, le climat est continental. Les journées peuvent être chaudes en été (nous n'en avons pas fait les frais ...) mais les nuits sont toujours fraiches (nous en sommes bien conscients). L'humidité n'est pas très élevée (caractéristique que nous n'aurions pas évoquée aux vues des derniers jours que nous avons passé dans le coin). Le climat est donc idéal pour la culture du Pinot Noir qui représente 86% de l'encépagement de la région. Riesling, Pinot gris et Chardonnay constituent les 24% restants.
 
ImageNous nous arrêtons tout d'abord au domaine Gibbston Valley et  assistons à une visite de cave fort intéressante car notre guide fourmille d'informations. Nous passons à la dégustation dans le fond d'une cave souterraine entre les fûts; tout ce que nous aimons !





ImageNous filons ensuite vers le domaine Peregrine. L'ambiance est beaucoup plus moderne (le bâtiment a reçu un prix d'architecture). Nous dégustons à tour de bras pinot gris et pinot noir. Leurs arômes sont élégants et leur tenue en bouche idéale pour nous rappeler que l'heure du déjeuner est proche.  




Après un pique-nique au bord de la rivière et un café pris à la sauvette dans la charmante cour ombragée d'une ancienne mine d'or, nous roulons vers Cromwell.

ImageNous recommençons notre dégustation par des vins sans grande âme à la cave Rockburn. Par hasard, nous organisons un stop culturel dans la ville de Cromwell. Suite à la création d'un barrage hydroélectrique, la vieille ville a été submergée. Mais une partie des bâtiments a été reconstruite plus haut et rassemblée dans un quartier de la nouvelle ville qu'il est aujourd'hui agréable de visiter.


ImageCette étape fait tout notre bonheur lorsque nous découvrons que des festivités sont organisées sur le thème « vin & victuailles ». L'entrée est payante et des verres nous sont donnés. Nous avons l'impression de participer à une mini Saint Vincent, à la différence qu'un groupe local de musique fait partie des festivités et que les dégustations sont payantes : nous acquittons notre part auprès de 5 domaines différents, conversons avec les viticulteurs cette fois et profitons de la bonne ambiance. Nous savourons. Nous apprenons multiples choses dont par exemple quelques méthodes protectrices du gel : chaleur diffusée par l'énorme ventilateur (tel des éoliennes), pulvérisation d'eau et même projections de substances anti-gel par hélicoptère. Le Pinot noir du domaine Lindis, dont le viticulteur est allemand, nous laisse sous le charme : l'arôme de fût de chêne est fin (ce qui n'est pas toujours le cas pour les pinots de la région qui sont quasiment tous élevés en fûts au moins pendant 10 mois) et les tanins sont souples. Nous adorons. Nous faisons alors craquer notre portefeuille d'autant plus facilement que le bouchon de la bouteille est pour une fois en liège et que l'agriculture est biologique. Génial !
 
2 janvier J+122 : Queenstown : rafting ! Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Sport toujours : aujourd'hui, c'est rafting ! Vers 13h, un bus nous emmène au centre de rafting situé à quelques kilomètres sous une pluie fine. Le changement de tenue est un peu ardu au vu de la faiblesse des températures : pas de plus de 18° ... à peine ... dur dur ... Cependant, dans l'organisation parfaite de ce centre bondé de touristes nous enfilons dans l'indifférence la plus complète nos combinaisons surmontées de chaussons, de vestes et de gilets de sauvetage. Casques à la main, comme des moutons, nous repartons pour un tour de bus : destination, le lieu de mise à l'eau. Malheureusement, la rivière que nous devions emprunter se montre capricieuse et les organisateurs nous informent qu'il nous est impossible de naviguer sur celle-ci. Nous devons nous rabattre sur une rivière Kawarau plus tranquille (tranquille pour le raft car c'est au-dessus de cette rivière que nous nous sommes jetés d'un pont – voir article précédent) : notre séquence de raft sera donc plus simple. Arrivés au point de mise à l'eau, les consignes de sécurité nous sont données avec plein d'humour et nous constatons que les Australiens sont sujets à la plupart des plaisanteries.
Les groupes sont créés et nous nous retrouvons avec 3 Australiens et deux Irlandais. L'ambiance est calme et malheureusement, la rivière aussi. Nous avons froid (il pleuviote et les degrés sont visiblement restés en 2008 ...). Nous arrivons donc au lieu de débarquement un peu déçus : seul un passage de  la rivière était mouvementé et nous a fait rire; Le reste de l'heure et demi était sans intérêt.

ImageNous volons une douche bien chaude dans le backpack dans lequel nous avons passé la nuit précédente et reprenons la route pour trouver un charmant coin, vue sur vignes pour passer la soirée entre bouquins et PC.
 
1 janvier J+121 : Bonne Année de Queenstown ! Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
En ce premier jour de l'année que raconter de notre journée si ce n'est que nous n'avons rien fait ... Un jour de farniente !
Après une très grosse grasse matinée, nous décidons vers 14h d'aller nous promener dans Queenstown. Nous engouffrons un énorme sandwich avec des frites que nous n'arrivons pas à finir, prenons des billets pour le rafting du lendemain et des renseignements sur les trekkings de la région. Celui que nous souhaitons faire est complet jusqu'en mars (ou plutôt les hébergements sont complets). On ne s'attendait pas à un tel engouement !
Nous rentrons à notre backpack faire un brin de rangement du van (c'est déjà le souk là dedans), une lessive, quelques textes pour enfin remettre notre site à jour et profitons des savoureuses « french » côtelettes de mouton (comme le désignait l'emballage) pour finir la journée.
 
31 décembre J+120 : Queenstown : Saut à l'élastique et Nuit du nouvel an ! Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
31 décembre : nous n'avons rien trouvé de mieux pour nous projeter en 2009 que de nous jeter d'un pont ! Oui mais alors pour nous ce sera bien accrochés à un élastique. Bonjour les sensations fortes et au revoir les trouillards ...

ImageEn cette matinée pluvieuse, nous nous attardons sur nos lectures et filons récupérer la chambre que nous avions trouvée in extremis la veille au soir avec l'aide du Visitor Center. Il est 13H45 et celle-ci n'est toujours pas prête. Nous râlons car nous souhaitions l'avoir au plus vite pour prendre une douche et manger. Nous avalons donc sur un parking sous la bruine des sandwichs faits maison. On a vu mieux comme déjeuner. Nous récupérons les clés de notre chambre, nous douchons et partons au centre de Bungy (nom donné au saut à l'élastique). Dans le bus qui nous amène jusqu'au pont un stress certain  commence à nous envahir : « - Mais qu'est ce qui a bien pu nous passer par la tête pour faire un truc pareil ? ».


ImageNous arrivons sur le site et après avoir déclaré que nous n'étions pas cardiaques, ni « panic attack », ni dotés de troubles mentaux nous nous faisons peser comme des bestiaux (on ne détaillera pas les poids de chacun, mais au vue des joues dodues de Steph, on confirme que des négligences culinaires ont donné de glorieux résultats pondéraux...) et nous filons sur le ponton mouillé par la pluie. Quelques personnes attendent leur tour, mais étant donné que nous sautons tous les deux accrochés au même fil, nous passons devant tout le monde. Pas le temps de réaliser et nous voilà, harnais aux fesses, les deux pieds accrochés aux élastiques. Wao !

ImageEt c'est bien là que le moment est le plus stressant : nous devons nous approcher du vide... Gloupps, pas évident de regarder en bas. Le moniteur nous donne deux ou trois indications et se met à compter : Three, two, one ... et nous nous jetons. Effet complètement hallucinant ! Un mélange de peur et de bienêtre. Hallucinant. Seul problème, le saut en lui même dure une seconde et demi. Les sensations suivantes sont beaucoup moins sympathiques : suspendus aux élastiques, on se retrouve la tête en bas. Y'a mieux pour la circulation sanguine ...



ImageBref, quelques heures plus tard, nous voilà attablés à un des seuls restaurants qui ne prend pas de réservation pour le 31 décembre : leurs entrecôtes sont excellentes ! Un petit tour dans les bars du coin pour s'imprégner de l'ambiance puis entre deux averses nous filons sur la pelouse de la place principale où se joue un concert. Il y a une bonne ambiance et le décompte de la nouvelle année se fait dans les hurlements de quelques rugbymans. « Three, two, one, Happy New Year ! » Au même instant un feu d'artifice démarre. Génial !!!



Quelques bars plus tard, nous rentrons à notre auberge et regardons dépités l'état de la cuisine. Les jeunes (contrairement à nous, les vieux ...) sont partis visiblement en hâte : la cuisine ressemble à un déchetterie mal organisée : des ships et des pâtes trainent par terre, les tables sont couvertes de vaisselle sale et des bouteilles d'alcool ouvertes emplissent la pièce d'une odeur d'après fête... Visiblement le respect des lieux communs n'est pas rentré dans leur culture !
 
30 décembre J+119 : Invercargill – Queenstown Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
ImageLe ciel est bien couvert ce matin, mais il fait bon. Le départ de notre superbe emplacement n'est pas des plus rapides. Nous trainons. En rejoignant la route principale, nous tombons sur un troupeau de montons : dur de se frayer un passage. Les moutons n'ont pas l'air d'être les animaux les plus futés de la planète : ils courent tout droit devant eux, c'est à dire, sur la route devant nous ... Pas faciles à doubler. Sauf qu'au bout d'un certain temps, l'épuisement aidant, les moutons finissent par se mettre de côté ... marrant ! Nous échangeons quelques mots avec le fermier qui se trouve dans les parages et filons au phare de Waipapa situé à quelques encablures.


Le reste de la journée se déroule sous une pluie fine. Objectif, atteindre ce soir Queenstown à 250 kilomètres. Nous faisons une pause déjeuner japonaise (la cuisine asiatique est très présente ici et étant donné que nous raffolons de makis et de sushis, nous ne manquons pas une occase pour les engloutir) à Invercargill, une petite ville à l'architecture décousue et à l'ambiance terne. Nous rejoignons Queenstown sous le soleil vers 18h30. Cette autre petite ville de 8500 habitants nous fait penser à une station de ski surpeuplée. Mais en saison estivale. Les rues grouillent de monde, les terrasses de café sont bondées et l'ambiance est vacancière. Idéal pour passer le jour de l'an !
Nous profitons de cette fin d'après midi pour nous organiser : logement,  internet, courses et activité du 31 décembre; Queenstown est aussi réputée pour ses sports à sensations fortes et nous ne sommes pas contre terminer 2008 avec un grand bol d'adrénaline...
 
29 décembre J+118 : Côte sud est de Dunedin à Invercargill Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Bienvenue dans le Catlins, la région la plus au sud de la la Nouvelle Zélande. Quoi dire de plus que les paysages environnants sont superbes : des prairies verdoyantes, un océan "bleuoyant", des falaises, des cascades dans des forêts aux allures tropicales. En résumé, c'est une véritable beauté paisible dont nous profitons sous un grand soleil et quelques 27 degrés.

ImageAprès un petit déj au soleil, nous faisons un saut à la grotte Cathedral Cave. Une petite marche dans la forêt nous mène sur une grande plage bordée de falaises dont nous nous approchons. La marée est basse et nous pouvons contourner un des pans de la paroi pour apercevoir l'entrée gigantesque de la grotte; le plafond de celle-ci est haut mais les parois sont proches. Nous nous enfonçons d'une cinquantaine de mètres dans la grotte. La chaleur diminue. Une lumière scintillant au fond nous attire. Il y a une autre issue. C'est superbe !

 

 

Image Nous enchainons les réjouissances en pique niquant aux chutes de MacLean puis en observant quelques kilomètres plus loin la chute de Niagara (une vraie blague néo-zélandaise : la chute n'est pas plus haute que 50 ... centimètres). Plein d'humour ces locaux.

 

 

 

 

Image Nous nous promenons sur le cap de Curio Bay et subissons l'attaque d'une mouette vexée car privée du bon chocolat que nous venons de déguster. Puis nous passons par Slope Point, le point le plus au sud de l'île du sud où, comme souvent par ici, des phoques se prélassent au soleil, sur les plages en contrebas.

 

ImageAprès un tel bain de nature, quoi de meilleur que de se poser dans un champ, entourés de moutons pour écrire quelques cartes postales et préparer le dîner ? ... Rien ! Alors nous profitons de ce superbe coin pour penser à vous qui devez vous lever en ce lundi (matin en France), alors que nous sirotons un petit cabernet sauvignon les pieds dans l'herbe sous une douce chaleur estivale ...

 

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28 décembre J+117 : Côte sud est de Dunedin à Invercargill Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Des diverses conversations que nous avons pu avoir avec les locaux ou d'autres voyageurs, la partie la plus au sud de l'île du sud est la plus jolie et la plus représentative des paysages néo-zélandais.  Nous sommes donc impatients d'admirer ces champs verts se jetant dans le bleu de la mer.

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ImagePremier stop : « Nugget Point », un cap surmonté d'un phare. Nous avons la sensation d'être en Bretagne, sauf qu'au pied des falaises, de nombreuses colonies de phoques et de lions de mer sont présentes ainsi que des albatros (mais plus petits que les royaux). Jumelles à l'appui nous nous amusons à observer leur vie. Certains se prélassent, d'autres s'expriment et les plus jeunes jouent dans l'eau. Superbe.


ImagePlus loin sur la côte, nous nous arrêtons à Canibal bay, Surat Bay, Pounawea ... Rien à dire de plus si ce n'est que les paysages sont jolis et que la faune est vraiment présente et attractive.      





ImageEn Nouvelle Zélande, beaucoup de routes ne sont pas goudronnées. Nous en avons emprunté un grand nombre aujourd'hui et notre van est tout poussiéreux ...  Nous aussi d'ailleurs ... Ajoutons à cela un brin de fatigue et il ne nous faut pas longtemps pour nous nous décidions à payer une nuit dans un gîte. Par coup de chance, nous tombons sur une petite perle : Hilltop, une maison paisible de 4 chambres perdue dans des champs de moutons et perchée sur le golfe de Owaka. Absolument génial !

 
27 décembre J+116 : Péninsule d'Otago Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Aujourd'hui nous avons pour objectif de faire le tour de la péninsule : Otago regorge de très belles plages peuplées de pingouins et de phoques, de vastes collines mouchetées de moutons, le tout survolé par des albatros. Un véritable observatoire. Un monument historique aussi : le vieux fort Larnach qui des quelques images que nous en avons vu ne nous attire pas particulièrement.

Nous décidons donc de débuter notre journée déjà bien avancée (il est 11h) par une petite marche sur une des plages (plage Allan) à la recherche de phoques que nous venons d'observer du haut d'une colline dans une autre baie. Nous sommes bredouilles.

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Nous nous arrêtons au hasard de la route pour manger. Nous tombons sous le charme d'un excellent plat de mouton-purée. Une vraie réussite que nous dégustons sous un soleil timide !

 

ImageLes papilles ravies, nous filons vers le centre des albatros royaux. Un oiseau nous accueille à notre arrivée et survole le centre. Nous constatons alors sa taille gigantesque et sommes extrêmement surpris. L'envergure de ces oiseaux dépasse généralement les 3 mètres. Ils sont énormes et magnifiques. Leurs ailes sont tellement grandes qu'une fois au sol, ils doivent les replier. Nous assistons à ce spectacle surpris. Il est rare de voir des oiseaux dont les ailes se plient de cette manière...



ImageA la sortie du centre nous parcourons quelques mètres et observons en bord de mer quelques phoques tranquillement installés sur les cailloux. Une petite visite s'impose, nous leur tirons le portrait et repartons pour une petite rando d'une heure et demie vers la plage de boulders (plage sur laquelle se trouvent de gros cailloux ronds).



ImageNous traversons les champs verdoyants, bordons les forêts de grands pins, effrayons quelques moutons et quelques vaches et arrivons finalement en bas de la colline. Malheureusement à quelques centaines de mètres de la plage, un panneau nous indique que la plage est interdite en décembre : les pingouins s'y reproduisent et la présence humaine les dérange. Tant pis, nous nous satisferons des superbes paysages que nous traversons.



ImageLe soir, nous trouvons après une longue recherche et un brin d'énervement, un superbe site pour passer la nuit :

 
26 décembre J+115 : Dunedin Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

ImageAu petit matin, nous reprenons notre route vers le sud, en direction de Dunedin. Nous retrouvons les paysages de collines verdoyantes et de plages.





ImageLa ville de Dunedin est une ville agréable, sans plus, aux portes de la péninsule d'Otago réputée quant à elle pour ses paysages sauvages et sa faune. Peu de raisons donc de rester longtemps à Dunedin, si ce n'est pour faire des provisions et glaner quelques informations. Cependant, ce faisant, deux curiosités ont retenu notre intérêt. La brasserie Speights tout d'abord, que nous visitons avec un passionné qui affirme même que la brasserie a failli racheter Coca Cola ou une partie de Coca Cola. Nous n'avons pas vérifié ses dires mais même si cela ne nous déplairait pas, nous en doutons un peu.

ImageImageL'autre curiosité est la rue la plus inclinée du monde. Selon le Guiness des records. Mais en effet, la pente est forte. Les photos, prises sans trucage, en attestent.







Le soir, nous filons vers la péninsule d'Otago à la recherche d'un spot pour garer notre van et passer la nuit. Nous ne sommes pas déçus du résultat :

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Fin de journée du 25 décembre J+114 : Oamaru Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Nous poursuivons notre journée de Noël (après les visites des glaciers du Mont Cook : voir l'article précédent) par une visite des réserves de pingouins d'Oamaru. Oui, « des réserves » car 2 colonies de ces adorables petites bêtes nichent par ici. Une de pingouins bleus et une de pingouins yeux jaunes.

ImageNous commençons d'abord par la réserve de ces derniers. Habitués d'une plage dans le sud de la ville, ces pingouins pointent le bout de leur bec 2 heures avant le crépuscule tandis que leurs congénères, les pingouins bleus n'apparaissent qu'à la nuit tombante. Nous sommes un peu en avance et ne pouvons en voir que 2, de loin.
Nous partons manger puis revenons, un peu plus tard. Même topo, décidément, ces pingouins sont vraiment très discrets ! Mais sur le chemin du retour Sylvain arrête Steph par le bras : un couple de pingouins se trouve là, derrière une barrière, à 2 mètres de nous !

ImageRavis d'avoir pu admirer leurs yeux jaunes de plus près, nous nous dirigeons ensuite vers la deuxième colonie, celle des pingouins bleus. Celle-ci est beaucoup plus protégée : l'entrée est payante et il n'est pas possible d'aller où bon nous semble ni même de prendre de photos: il fait quasiment nuit et les flashes pourraient effrayer ces petits pingouins (les bleus sont les plus petits des pingouins et ne dépassent pas 40 cm) déjà bien timides. A notre arrivée, les pingouins sont encore en mer et nous pouvons voir, au loin, des groupes se rapprocher de la plage. La nuit tombant, ils rejoignent leurs nids. Leur retour au bercail est des plus amusants : très agiles dans les vagues, ils le sont beaucoup moins dès qu'il s'agit de toucher terre. Des cortèges de culbutos se succèdent pour s'extraire de l'eau puis sauter sur les rochers et rejoindre les nids. Le spectacle est adorable. Lorsque nous repartons, une bonne partie de la colonie a rejoint ses pénates et se lance dans un concert. Quelques bébés prennent l'air devant les nids. En reprenant le van, nous croisons plusieurs autres pingouins un peu perdus ou en retard ou les deux. Bref, les panneaux « ralentissez - passage de pingouins » sont bien là pour quelque chose !





Alors qu'il est presque minuit pour nous, il n'est que midi en France. L'heure idéale pour appeler nos familles avant le grand repas de Noël. Le PC avec l'antenne Wifi connectée sur les genoux de Sylvain, Stef au volant du van, nous nous lançons à la recherche d'un réseau internet sans fil dans les rues de la ville... Nous trouvons notre bonheur face à un hôtel et passons le début de nuit sur Skype et MSN.

ImageRavis d'avoir pu discuter avec nos familles, nous quittons la ville pour chercher un endroit où dormir : après quelques kilomètres vers le sud, nous trouvons un petit chemin qui s'écarte un peu de la route. Peut-être pas suffisamment mais en pleine nuit noire, dur à dire. Nous découvrons le lendemain matin que nous sommes dans un lieu magnifique avec une vue à plus de 180° sur l'océan...
 
24 & 25 décembre J+113 & 114 : Lac Tekapo & Mont Cook Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

ImageDe Christchurch, nous lançons le van peu avant Noël à l'assaut des montagnes du centre de l'île du sud (le 23 au soir). Notre première destination est le lac Tekapo, un lac de glacier bordé au sud par une ville homonyme.





ImageNous remontons rapidement le long de la côte est du lac pour camper, sous une luminosité faible de soleil couchant. Au réveil le lendemain, surprise, le lac brille d'un bleu dont on croirait qu'il est artificiel. Le même bleu turquoise que les lacs que nous avions visité en Patagonie. Normal nous direz-vous, c'est la couleur des lacs de glacier. N'empêche, à chaque fois ça épate ! Nous laissons donc le van pour une petite balade à pied sur le Mont John pour prendre un peu d'altitude et profiter de meilleures vues.


ImageNous sommes la veille de Noël. La journée est peu entamée et nous planifions donc de rejoindre Le village du Mont Cook, à une centaine de Km de là, pour y passer le réveillon. En chemin, nous visitons un élevage de saumons. Ceux-ci sont parqués dans des filets sur une rivière avec un bon débit. Il nagent donc continuellement dans leur petit bassin, ce qui améliore apparemment la qualité du poisson. Nous leur donnons du courage en leur jetant de la nourriture qu'ils happent dans des gerbes d'eau.


ImageNous reprenons notre route vers le Mont Cook, le plus élevé de Nouvelle Zélande. Nous longeons des lacs bordés de montagnes, de plus en plus enneigées. Au détour d'un virage, nous croisons un glacier. Nous sommes arrivés au village du Mont Cook.

 



ImageNous profitons des dernières secondes d'ouverture de l'office de tourisme pour savoir s'il est possible de participer à une messe de minuit (et oui, nous sommes le 24 décembre !). Il n'y a pas de célébration religieuse dans la ville et l'église la plus proche est à 80 Km. Mais un hôtel organise apparemment une sorte de célébration dans le village.
Il est trop tard pour faire plus de kilomètres. Faute de pouvoir nourrir notre âme, nous allons donc nous nourrir tout court. Et si possible copieusement, pour marquer le coup. Nous revêtons nos plus beaux vêtements (les mêmes que d'habitude donc, pas le choix) et nous dirigeons vers un restaurant pour célébrer Noël. Saucisses, patates et vin, pas mauvais.
Puis nous nous rendons à l'hôtel dont nous avait parlé le syndicat d'initiative pour participer à la célébration de Noël. Mais étonnamment, celle ci a lieu dans le bar de l'hôtel. Un clavier électronique, une guitare et une dizaine de chanteurs entonnent avec entrain et un bon paquet de fausses notes des airs de réveillon. Une assemblée assiste à la scène en discutant, chantant ou buvant des bières... Nous nous joignons à ce joyeux cortège où nous retrouvons un peu de la chaleur de Noël. Après quelques fous rires, la nuit tombant, nous retournons au campement du village pour dormir dans notre van.



ImageLe matin suivant, nous nous réveillons doucement, sous la pluie, déjeunons puis partons marcher. Nous souhaitions monter à un point de vue mais celui-ci est perdu dans un nuage pesant qui ne semble pas prêt à bouger ses volutes. Nous restons donc dans la vallée, sous ce nuage, et avançons jusqu'au « Kea Point » d'où nous pouvons voir le glacier Mueller. Surprise, celui-ci est tout gris, rien à voir avec le Perito Moreno de Patagonie argentine : il charrie trop de graviers pour garder sa blancheur.


ImageNous reprenons notre van et filons vers un autre glacier, le glacier Tasman. Ici encore, le glacier est très gris. Ceci dit, il est plus impressionnant que le glacier Mueller car d'énormes icebergs flottent dans un lac turquoise.





ImagePour finir cette journée de Noël, nous décidons de rejoindre le village d'Oamaru situé sur la côte sud est. Mais nous avons oublié plusieurs détails. D'abord la petite lumière qui s'est allumée près du niveau d'essence. Puis le fait que les villages sont peu nombreux par ici et trop petits pour disposer de stations service 24h/24. Et enfin qu'aujourd'hui c'est Noël... Nous nous retrouvons quasiment à sec près d'une station service fermée. Nous ne sommes pas seuls ! 2 autres vans se trouvent là aussi, à réfléchir à la meilleure solution. Finalement, nous prenons tous le risque de parcourir 30 Km plus au sud pour atteindre un village situé à un gros carrefour où il est probable qu'une station soit ouverte. Une fois arrivés sur place nous reprenons le souffle que nous avions retenu sur tous ces kilomètres : une station service 24h/24, 7j/7, miracle ! Nous repartons alors en direction des pingouins (voir l'article suivant pour la suite de la journée).

 
23 décembre J+112 : Christchurch Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Après nos premiers tours de roue en van, nous connaissons maintenant mieux nos besoins en équipement. Nous repassons donc par Christchurch pour compléter notre panoplie de parfait campeur en van. Nous en profitons aussi pour nous remettre au propre après les jours passés en autonomie (comprenez sans douche...) à la péninsule de Banks. Sylvain passe même pour la première fois du voyage chez le coiffeur et nous filons vers 16h vers le sud : direction lac Tekapo.
Petite anecdote : nous passons au supermarché faire quelques emplettes culinaires. Nous sillonnons les rayons et au bout de quelques minutes, nous nous rendons à l'évidence : nous ne trouvons rien. En fait, les conserves s'étalent sur plusieurs couloirs : ici, les fruits sont mis sous boîte d'alu, comme les petits pois. Les rayons dédiés aux céréales en tout genre sont énormes. Idem pour les biscuits qui ne bénéficient visiblement pas d'effort marketing sur leurs emballages ... Le rayon boucherie met en exergue des saucisses en tout genre pas vraiment appétissantes et le pain sous vide remplit un rayon entier. Dur de tenter de s'alimenter dans ces conditions ...
 
20 au 22 décembre J+109 à J+111 : Péninsule de Banks Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Après une nuit passée dans le van face à la mer, à l'entrée de la péninsule de Banks, nous nous aventurons sur  celle-ci de bon matin. Nous prenons connaissance du paysage : fantastique ! Des prairies verdoyantes s'étalent sur les collines et se jettent doucement dans la mer. A chaque nouveau virage, nous sommes aux anges !

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ImageLes routes sont peu fréquentées, souvent en terre et nous arrivons à Akaroa pile poile à l'heure du déjeuner. Ce petit village est emprunt de traces de culture française : en 1838, les Français avaient négocié avec les Maoris le rachat de la péninsule, mais les Anglais apprenant cette affaire, ont planté leur drapeau sur la côte juste avant l'arrivée des colons Français. La Nouvelle Zélande devint donc anglaise, mais les colons français ayant été autorisés à rester, ce petit coin de pays est largement baigné des coutumes de notre cher pays. Nous profitons donc de cette empreinte pour déguster à midi une excellente assiette de fromages. Hum, nos papilles sont aux anges. La digestion se déroule quelque part au dessus du village dans les prairies sous ce soleil d'été (nous nous improvisons une petite rando de deux heures).

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ImageLe soir, nous trouvons un point de vue fantastique pour passer la nuit : au milieu des champs face à la mer ! Que demander de plus?
Au réveil, alors que nous buvons notre café tranquillement dehors au soleil face à cette vue imprenable, le propriétaire des terres vient nous tailler la bavette. Nous sommes surpris de ce chaleureux accueil alors que nous avons dormi sur ses terres. Nous nous faisons la réflexion qu'en France, les commentaires de certains propriétaires terriens auraient pu être cinglants.

Nous filons à l'embarcadère pour prendre un bateau qui nous emmène  en mer. Le bateau n'est pas bien grand mais sa petite taille ne nous empêche pas d'être servis comme des rois : cookies et vin blanc de bon matin. Nous en rions bien !

ImageEn mer, nous observons les dauphins Hector. Plus petits que les dauphins habituels et avec une tête moins pointue, ces « Hector » ne sont pas farouches. Nous sommes ravis lorsqu'ils passent et repassent sous le bateau. Cependant, ils ne sont pas nombreux : il existe environ 2000 individus dans ces eaux et selon les dires de notre guide, Akaroa est l'un des rares lieux où l'on peut les observer. Après ce sympathique spectacle, nous profitons de la balade en mer pour admirer quelques oiseaux, des pingouins et des phoques. Le soleil tape. Quelques heures plus tard, nous retournons à terre ravis de cette enrichissante excursion.   

Nous passons l'après midi à admirer les paysages et retournons à Christchurch en fin de journée pour une soirée plus civilisée : dîner au restaurant et verres dans les bars très sympathiques.

 
18 au 19 décembre J+107 à J+108 : Christchurch Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

ImageNos premiers pas en Nouvelle Zélande se font sur l'île du sud, dans la ville de Christchurch, une des plus grosses villes du pays. Mais pas de quoi se perdre non plus, la ville, bien que disposant de toutes les infrastructures nécessaires, a des airs de petite ville de province. La vie y est douce et agréable, les gens chaleureux et nous y faisons donc étape deux jours pour préparer notre tour du pays.


Lavage de vêtements, courses, nous profitons aussi beaucoup de l'office du tourisme, très compétent. Celui-ci nous déniche d'ailleurs, après moult coups de fil, un van a un prix imbattable. Nous le réservons pour une durée d'un mois et demi et au moment de le récupérer, notre anxiété monte. La société de location, « Wicked », est un peu particulière : elle récupère des vans dont elle aménage l'intérieur pour camper - évier avec robinet, petits placards se transformant en lit ou en table pour manger, jusque là tout paraît normal - mais elle « redore » l'extérieur d'un style très particulier... Les faces latérales sont repeintes à la bombe de graffitis de goûts très divers et l'arrière est taggé par un slogan variable lui aussi allant de «Kiwis piss me off» (les kiwis étant les néozélandais) à «You can have sunshine on a cloudy day».

ImageFinalement, nous héritons d'un Toyota 4X4 en bon état avec un graphe « Ouch » sur le côté et « Do you think we make bombs better or worse » à l'arrière. Assez soft donc, nous sommes ravis et prêts pour sillonner les routes néozélandaises en nous arrêtant pour dormir quand bon nous semble et de préférence face à des paysages à couper le souffle...



Après quelques courses, nous quittons donc Christchurch. La conduite à gauche avec le van se déroule plutôt bien. Cependant, les routes sont assez étroites et sous la pluie en bord de falaise, nous sommes bien loin de commettre des excès de vitesse... Et puis, histoire de complexifier l'affaire, le comodo du clignotant se trouve à droite du volant et celui des essuie-glaces à gauche (inversés par rapport à chez nous). Autant vous dire qu'à chaque intersection, les essuie-glaces se mettent à vibrer sur le pare-brise.
Après avoir parcouru une trentaine de kilomètres nous trouvons un endroit idéal pour dormir : route isolée en haut d'une montagne perdue entre les moutons vue sur mer. Parfait !

 
17 décembre J+106: Arrivée en Nouvelle Zélande : Christchurch Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Notre vol atterrit en Nouvelle Zélande à 22h20, nous avançons notre petit réveil de 2h. Nous avons maintenant 12h d'avance sur l'heure française ...
Nous passons un bon moment aux contrôles sanitaires : nous avons déclaré nos affaires de camping et celles-ci sont inspectées à la loupe : la tente est dépliée dans un local pour vérifier qu'elle ne contient pas de terre et donc potentiellement des petites bestioles indésirables sur l'île. Nos chaussures sont analysées. Sylvain profite d'un nettoyage gratuit de ses semelles... Nous craignons un peu tous ces contrôles car nous transportons légèrement plus que la quantité maximum de cigarettes autorisée. Manquerait plus pour clore cette journée que l'on soit gardé au poste.
Mais finalement nous passons un peu tardivement tout de même la douane sans accrocs. Nous n'avons toujours pas d'hébergement. Nous expérimentons donc pour la première fois à notre grand bonheur les offices du tourisme ultra organisés du pays : toutes les informations possibles et imaginables sont à disposition, l'accueil est agréable, souriant et d'une rare efficacité. Un téléphone est mis à disposition gratuitement à l'aéroport pour appeler les auberges ou hôtels. Heureusement car les vacances d'été ont commencé ici et les kiwis (les néo zélandais) voyagent pas mal dans leur pays. Pas beaucoup de places disponibles donc mais nous finissons par trouver un hébergement dans une auberge de jeunesse qui nous fait même un prix ! Nous attrapons une navette, faisons un brin de causette avec la chauffeuse très sympathique et nous installons dans notre chambre, fonctionnelle et propre. Que demander de plus ?! Manger peut être ? Il est bien trop tard pour envisager des courses ou même un restaurant et nous grignotons donc sur le pouce dans un pub en trinquant à notre très bon feeling pour la Nouvelle Zélande. Heureusement, nous avons prévu d'y passer un mois et demi !
 
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